This paper describes the application of Killworth et al. (2006) Scaling-Up technique to estimate the number of rape victims in metropolitan Port-au-Prince, Haiti, in the three years following the 2010 earthquake. The data comes from a 1,600 household random survey of the communes of Leogane and Carrefour, two communes (counties) near to Port-au-Prince that were among those most heavily impacted by the January 12th 2010 earthquake. The work was financed by Care International. What we found was that the incidence of rape in the three years following the earthquake in Leogane–ground 0 for the earthquake–and heavily urbanized Carrefour, is quite likely 1/4th that the mainland US at the time, some that stands in stark contradiction to claims by major media outlets that following the 2010 earthquake Port-au-Prince was experiencing epidemic levels of violent rape.
Cet article décrit l'application de la technique de mise à l'échelle de Killworth et al. (2006) pour estimer le nombre de victimes de viols dans la région métropolitaine de Port-au-Prince, en Haïti, au cours des trois années qui ont suivi le tremblement de terre de 2010. Les données proviennent d'une enquête aléatoire auprès de 1600 ménages dans les communes de Léogane et de Carrefour, deux communes (comtés) proches de Port-au-Prince qui ont été parmi les plus touchées par le tremblement de terre du 12 janvier 2010. Ce travail a été financé par Care International. Ce que nous avons découvert, c’est que l'incidence des viols au cours des trois années qui ont suivi le tremblement de terre à Léogâne – point zéro pour le tremblement de terre - et à Carrefour, fortement urbanisé, est probablement 1/4 de celle du continent américain à l'époque, ce qui est en contradiction flagrante avec les affirmations des principaux médias selon lesquelles, après le tremblement de terre de 2010, Port-au-Prince connaissait des niveaux épidémiques de viols violents. (Traduit par Mouka)
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