Haïti, pays des Caraïbes de 11 millions d'habitants, fait face à des défis persistants en matière de développement et de violence basée sur le genre (VBG). Malgré des progrès législatifs, la prévalence de la VBG reste élevée, avec 26% des femmes subissant des violences physiques ou sexuelles au cours de leur vie. Les facteurs aggravants incluent l'instabilité politique, la pauvreté, les catastrophes naturelles et les normes sociales discriminatoires. Le cadre juridique, bien qu'amélioré, présente encore des lacunes importantes dans la protection des droits des femmes. Les efforts de lutte contre la VBG comprennent des initiatives gouvernementales et non gouvernementales, mais sont entravés par des obstacles tels que la faiblesse du système de collecte de données, l'accès limité aux services pour les survivantes, la faiblesse des institutions de protection, l'impunité des auteurs et la persistance de normes sociales néfastes. Des approches prometteuses ont été identifiées, notamment la coordination interinstitutionnelle, le renforcement des capacités des acteurs nationaux, les interventions communautaires et l'innovation technologique. Cependant, des défis majeurs subsistent, en particulier dans la mise en œuvre effective des lois et politiques existantes. Pour améliorer la situation, il est crucial de renforcer le système judiciaire, d'accroître l'accès aux services pour les survivantes, de lutter contre les normes sociales discriminatoires et d'améliorer la collecte et l'analyse des données sur la VBG. Une approche multisectorielle et à long terme, impliquant tous les acteurs de la société, est nécessaire pour réduire efficacement la prévalence de la VBG en Haïti. (Résumé par Mouka)
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