Reconstructing Haiti is not about buildings, projects, or money. It’s about power — about who gets to control what the future Haiti looks like. Redistributing power, and creating a new society based on different theories and practices of it, are perhaps more important in the aftermath of the January 11 earthquake than ever.
This priority is not particular to Haitian women. But they are most often the ones propelling it, and they and their children have the most to gain from it because of the special burdens that poverty and insecurity place on them. For the majority of women, their work to transform power is focused on including the excluded: the peasants, the residents of internally displaced people’s camps and shantytowns, all those who have little voice or participation in national political and economic decisions and who rarely benefit from those decisions.
What could a new power paradigm that serves women look like? And how might a government emerging from the November 28 elections use its leadership to advance that paradigm? We asked Haitian women their thoughts on women, power, and the elections.
Reconstruire Haïti n'est pas une question de bâtiments, de projets ou d'argent. Il s'agit de pouvoir — de savoir qui peut contrôler ce à quoi ressemblera l’avenir d’Haïti. La redistribution du pouvoir et la création d'une nouvelle société fondée sur des théories et des pratiques différentes sont peut-être plus importantes que jamais au lendemain du tremblement de terre du 11 janvier.
Cette priorité n'est pas propre aux femmes haïtiennes. Mais ce sont elles qui la portent le plus souvent, et ce sont elles et leurs enfants qui ont le plus à y gagner en raison des charges particulières que la pauvreté et la précarité font peser sur elles. Pour la majorité des femmes, leur travail de transformation du pouvoir se concentre sur l'inclusion des exclus : les paysans, les résidents des camps de déplacés et des bidonvilles, tous ceux qui ont peu de voix ou de participation dans les décisions politiques et économiques nationales et qui bénéficient rarement de ces décisions.
À quoi pourrait ressembler un nouveau paradigme du pouvoir au service des femmes ? Et comment un gouvernement issu des élections du 28 novembre pourrait-il utiliser son leadership pour faire avancer ce paradigme ? Nous avons demandé à des Haïtiennes ce qu'elles pensaient des femmes, du pouvoir et des élections.