This article examines some of the reasons why measures to ensure protection from gender-based violence (GBV) and sexual exploitation and abuse, do not always take precedence for humanitarian actors during an emergency response, and what can be done to support organisations to integrate this aspect of protection into their humanitarian work. Drawing on field experiences with the organisation GOAL from the Haitian post-earthquake and cholera epidemic emergencies, the article provides a brief analysis of what systems worked well to support international non-government organisations (INGOs) that did not have a dedicated GBV programme, and where and how greater support could be provided in a future emergency. The article also provides some practical recommendations, based on lessons learned in the field, on integrating GBV for INGOs without a dedicated GBV programme during an emergency.
Cet article examine certaines des raisons pour lesquelles les mesures visant à assurer la protection contre la violence basée sur le genre (VBG) et l'exploitation et les abus sexuels ne sont pas toujours prioritaires pour les acteurs humanitaires lors d'une réponse d'urgence, et ce qui peut être fait pour aider les organisations à intégrer cet aspect de la protection dans leur travail humanitaire. S'appuyant sur les expériences de terrain de l'organisation GOAL lors des urgences post-séisme et épidémie de choléra en Haïti, l'article fournit une brève analyse des systèmes qui ont bien fonctionné pour soutenir les organisations non gouvernementales internationales (ONGI) qui n'avaient pas de programme dédié à la VBG, et où et comment un plus grand soutien pourrait être fourni dans une future urgence. L'article fournit également quelques recommandations pratiques, basées sur les leçons apprises sur le terrain, sur l'intégration de la VBG pour les ONGI ne disposant pas d'un programme dédié à la VBG lors d'une urgence. (Traduit par Mouka)