À la suite du séisme meurtrier du 12 janvier 2010, l’organisation Fanm Deside s’engage à poursuivre son combat pour la défense des intérêts stratégiques des femmes, en vue d’un développement humain équitable et fondé sur la justice sociale. En s’alliant avec les mouvements féministes et les mouvements sociaux progressistes en Haïti, l’organisation souligne que la reconstruction économique du pays doit se faire avec la participation directe et active des femmes et des hommes qui produisent les richesses, mais qui demeurent exclus de leur jouissance, notamment ceux qui œuvrent dans le secteur informel, effectuent des travaux domestiques et les producteurs agricoles. L’article brosse d’abord un portrait du contexte socio-politique qui précède le 12 janvier 2010 et des conséquences du séisme, notamment l’exacerbation de l’insécurité alimentaire due au déplacement des personnes vers les zones rurales. Dans ce contexte particulier, Fanm Deside se positionne en faveur de la mise en place d’un processus visant à redéfinir un nouveau projet pour Haïti, un projet empreint de justice sociale, qui rompe avec l’exclusion et renforce la cohésion nationale. En ce sens, Fanm Deside propose une série de mesures, notamment : l’intégration de la nouvelle technologie au développement d’un nouveau modèle économique, en tenant compte de l’économie solidaire et de l’équité de genre ; la réorientation des services sociaux de base en fonction des besoins des groupes vulnérables ; l’appui technique et financier aux artisans et aux petits métiers ; une réforme agraire qui inclut les femmes ; et l’utilisation de l’approche participative dans le développement local par la décentralisation des programmes et des décisions. (Résumé par Mouka)
Une autre Haïti est possible après le 12 janvier 2010
2011
dans
99-104
Lieu
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Résumé
Résumé :