French women writing from 1790 to 1825 responded to uprisings in Haiti in 1791 by contextualizing violence in relation to the horrors of slavery. The juxtaposition of "Black" and "Terror" echoes the similar juxtaposition in The Black Jacobins, which the Trinidadian writer C. L. R. James published in 1938. The writers considered are Germaine de Staël, Olympe de Gouges, Claire de Duras, and Sophie Doin. By highlighting their responses to violence, this article sheds light on anti-slavery sentiment in the eighteenth and nineteenth centuries, women's contribution to political and cultural thinking, and the connections between abolitionism and women's acquisition of a voice as writers.
Les femmes françaises qui ont écrit entre 1790 et 1825 ont répondu aux soulèvements de 1791 en Haïti en contextualisant la violence par rapport aux horreurs de l'esclavage. La juxtaposition de « Noir » (« Black ») et de « Terreur » (« Terror ») fait écho à une juxtaposition similaire dans The Black Jacobins, que l'écrivain trinidadien C. L. R. James a publié en 1938. Les écrivaines considérées sont Germaine de Staël, Olympe de Gouges, Claire de Duras et Sophie Doin. En mettant en évidence leurs réponses à la violence, cet article met en lumière le sentiment antiesclavagiste aux XVIIIe et XIXe siècles, la contribution des femmes à la pensée politique et culturelle, et les liens entre l'abolitionnisme et l'acquisition par les femmes d'une voix en tant qu'écrivaines.
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