Vulnerability to sexual and gender-based violence arises in many displacement contexts, whether related to armed conflict or natural disaster. Those fleeing an emergency situation may be susceptible to rape, sexual exploitation, or trafficking while attempting to secure transport, cross borders, or find lodging. Even once settled—whether in refugee camps, internal displacement camps, or urban centers—vulnerability to harm persists. In fact, displacement is believed to increase insecurity through new and exacerbating conditions, including the breakdown of family and community ties, collapsed gender roles, limited access to resources, insufficient security, and inadequate housing in camp settings.
When refugees or internally displaced persons experience sexual and gender-based violence, their needs can be particularly urgent and complex. They may experience compounded levels of physical or psychological distress resulting from the individual and collective harms they have suffered. Unfortunately, multisectoral service options are often scarce in forced displacement settings.
It is important to better understand the options for immediate physical shelter that exist in these contexts. In addition to providing immediate physical protection, programs that provide shelter to displaced persons fleeing sexual and gender-based violence may help to facilitate access to other critical services in resource-constrained settings.
However, research-based information about shelter-providing programs in these contexts is extremely limited. Evidence-based information about shelter models, client and staff needs, service challenges, and strategies is urgently required to inform policy, programming, and implementation guidance for international, national, and local entities that design or oversee these protection programs.
La vulnérabilité à l’égard de la violence sexuelle et sexiste émerge dans de nombreuses situations de déplacement, qu’il s’agisse de déplacements liés à un conflit armé ou de déplacements liés à une catastrophe naturelle. Ceux qui fuient une situation d’urgence peuvent être soumis au viol, à l’exploitation sexuelle ou au trafic sexuel, alors qu’ils essaient d’obtenir un moyen de transport, de traverser les frontières, ou de trouver un logement. Même dans les situations de repeuplement — que ce soit dans des camps de réfugiés, des camps de personnes déplacées, ou des centres urbains — la vulnérabilité persiste. L’on estime en fait que le déplacement augmente le degré d’insécurité en créant ou en exacerbant certaines conditions, telles que la rupture des liens familiaux et communautaires, l’effondrement des rôles assignés à chacun en fonction de leur genre, un accès limité aux ressources, une sécurité insuffisante, et des conditions de logement insalubres dans l’enceinte des camps.
Lorsque des réfugiées ou des personnes déplacées font l’objet de violences sexuelles et sexistes, leurs besoins peuvent s’avérer particulièrement urgents et complexes. Elles peuvent être soumises à des degrés accrus de détresse physique ou psychologique résultant des dommages personnels et collectifs dont elles ont souffert. Malheureusement, les options en termes de services multisectoriels sont souvent rares dans les situations de déplacements forcés.
Il est important de mieux comprendre les options existantes en termes d’abris physiques immédiats dans ces contextes. En plus de fournir une protection physique immédiate, les programmes qui offrent un abri aux personnes déplacées fuyant la violence sexuelle et sexiste peuvent aider à leur faciliter l’accès à d’autres services critiques dans des contextes de ressources limitées. (Traduit par Mouka)
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