In Haiti, madan sans have for centuries personalised economics through a sistem pratik that has institutionalised market operations by connecting buyers and sellers. This study - based on 77 interviews, mainly (73%) with madan saras from northern Haiti - exposes gender-based violence (GBV) towards Black women entrepreneurs, examining the views of the madan saras about their work and using the framework of Black feminist theory to contextualise their experience. Despite social awareness of the contributions of madan saras, the pervasive GBV against madan saras in business is ignored by society and policymakers, and Haitian women must contend with these risks by themselves.
En Haïti, les madan saras ont, pendant des siècles, personnalisé l'économie à travers un sistem pratik qui a institutionnalisé les opérations de marché en mettant en relation acheteurs et vendeurs. Cette étude — basée sur 77 entretiens, principalement (73 %) avec des madan saras du nord d'Haïti — expose la violence sexospécifique (VS) envers les femmes noires entrepreneurs, en examinant les points de vue des madan saras sur leur travail et en utilisant le cadre de la théorie féministe noire pour contextualiser leur expérience. Malgré la prise de conscience sociale des contributions des madan saras, la VS omniprésente à l’encontre des madan saras dans le monde des affaires est ignorée par la société et les décideurs politiques, et les femmes haïtiennes doivent faire face à ces risques par elles-mêmes. (Traduit par Mouka)
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