Women in resource-constrained, postdisaster, urban enclaves, such as Haiti’s Cité Soleil, are at risk for nonpartner sexual violence (NPSV) by multiple perpetrators, and subsequently, psychological trauma and sexually transmitted infections (STIs), including HIV/AIDS. These biopsychosocial risks suggest that NPSV victims may benefit from an adapted evidence-based intervention for sexually transmitted infection (EBI-STI) that includes a trauma component. Yet there is a dearth of knowledge on trauma symptoms experienced by victims in Haiti. We administered a Haitian Kreyòl version of Trauma Symptom Checklist (TSC-40), including its subscales (depression, dissociation, anxiety, sexual problems, sleep disturbance, sexual abuse trauma) to women in Cité Soleil, comparing victims’ scores (n = 54) with those of nonvictims (n = 179). After controlling for child sexual abuse, arrest, transactional sex, and sociodemographics, being a victim was associated with higher scores on the full TSC-40, and subscales of anxiety and sexual abuse trauma index. These increased scores of victims underscore the need to incorporate trauma in adaptation of EBI-STI for Haitian NPSV victims like our sample.
Les femmes vivant dans des enclaves urbaines post-catastrophes à ressources limitées, comme la Cité Soleil en Haïti, sont exposées à des risques de violence sexuelle sans partenaire (VSSP) perpétrée par plusieurs auteurs, et par la suite, à des traumatismes psychologiques et à des infections sexuellement transmissibles (IST), notamment le VIH/sida. Ces risques biopsychosociaux suggèrent que les victimes de VNSP pourraient bénéficier d'une intervention adaptée basée sur les preuves pour les infections sexuellement transmissibles (EBI-STI) qui inclut une composante traumatique. Pourtant, il y a un manque de connaissances sur les symptômes de traumatisme vécus par les victimes en Haïti. Nous avons administré une version en kreyòl haïtien de la Trauma Symptom Checklist (TSC-40), y compris ses sous-échelles (dépression, dissociation, anxiété, problèmes sexuels, troubles du sommeil, traumatisme lié aux abus sexuels) à des femmes de Cité Soleil, en comparant les scores des victimes (n = 54) à ceux des non-victimes (n = 179). Après contrôle de l'abus sexuel sur enfant, de l'arrestation, du sexe transactionnel et des données sociodémographiques, le fait d'être une victime était associé à des scores plus élevés sur le TSC-40 complet, ainsi que sur les sous-échelles d'anxiété et l'indice de traumatisme lié aux abus sexuels. Ces scores plus élevés des victimes soulignent la nécessité d'intégrer le traumatisme dans l'adaptation de l'EBI-STI pour les victimes haïtiennes de VPNS comme notre échantillon. (Traduit par Mouka)