In this essay, Larrier analyses literary several texts, the main one being Edwidge Danticat’s The Farming of Bones, so as to explore themes of testimony among women in literature. The author analyses how in Caribbean cultures, women are positioned to see and hear, but they are not always publicly acknowledged as oral historians and storytellers. Many of the female characters mentioned experience trauma and are positioned as witnesses who must transmit information to others but their testimony is almost never given in a courtroom, which reflects the distrust in the current systems. The slippage between fiction and non-fiction supports giving voice to those who are excluded due to class, language, gender or censorship. (Summary by Mouka)
Dans cet essai, Larrier analyse plusieurs textes littéraires, dont le principal est The Farming of Bones d’Edwidge Danticat, afin d’explorer les thèmes du témoignage chez les femmes dans la littérature. L’auteur analyse comment, dans les cultures caribéennes, les femmes sont en position de voir et d’entendre, mais elles ne sont pas toujours reconnues publiquement comme historiennes et conteuses orales. De nombreux personnages féminins mentionnés vivent des traumatismes et sont positionnés comme des témoins qui doivent transmettre des informations aux autres, mais leur témoignage n’est presque jamais donné devant un tribunal, ce qui reflète la méfiance à l’égard des systèmes actuels. Le glissement entre la fiction et la non-fiction soutient le fait de donner la parole à ceux qui sont exclus en raison de la classe, de la langue, du genre ou de la censure. (Résumé par Mouka)
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