Le 22 mars 2012 a eu lieu un troisième atelier sur une participation féminine plus importante dans la politique, organisé par le mouvement des femmes haïtiennes pour l’éducation et le développement (MOUFED). Pour ce faire, les représentants de plus de cinquante associations ont établi des recommandations législatives prenant en considération que les lois actuelles ne sont pas compatibles avec les conventions internationales signées par Haïti. Selon la directrice du MOUFED, les associations de femmes, les représentants de ministères, les juges et les associations judiciaires travaillent ensemble pour lutter contre les enjeux de genre dans la famille, la violence, la procréation et le travail. Elle insiste sur l’importance d’accorder des droits aux femmes afin que la société haïtienne se développe davantage. Le MOUFED s’est engagé à travailler avec d’autres associations de femmes pour envoyer des plaidoyers au gouvernement haïtien pour qu’un code de la famille, un tribunal de femme ainsi qu’un observatoire des droits des femmes soient fondés. (Résumé par Mouka)

Tous droits réservés. Republié avec l'autorisation du·de la détenteur·rice du droit d'auteur et de l'éditeur·rice, Le Nouvelliste.