Ce document expose les résultats d’un sondage effectué auprès des habitants vivant dans les camps pour personnes déplacées. 14% de ces ménages ont affirmé avoir au moins un membre de la famille victime d’agression sexuelle, depuis le séisme. Le Center of Human Rights and Global Justice cherche à établir un lien entre les violences basées sur le genre et les conditions économiques et sociales, comme l’accès à l’eau et à la nourriture. L’échantillon de 365 ménages permet d’identifier des tendances sans pouvoir généraliser les résultats à l’ensemble des personnes déplacées à l’interne. Les résultats confirment que les violences sexuelles sont beaucoup plus présentes dans le contexte d’insécurité dans lequel les camps se trouvent après une catastrophe. Le sondage a aussi révélé les effets du niveau de la faim sur les violences sexuelles, l’augmentation de l’offre de relations sexuelles de la part des femmes pour obtenir des besoins de bases ainsi qu’une baisse des dangers de violences dans les camps avec des agences présentes pour la gestion. (Résumé par Mouka)
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