Haiti, long noted for poverty and repression, has a powerful and too-often-overlooked history of resistance. Women in Haiti have played a large role in changing the balance of political and social power, even as they have endured rampant and devastating state-sponsored violence, including torture, rape, abuse, illegal arrest, disappearance, and assassination. Beverly Bell, an activist and an expert on Haitian social movements, brings together thirty-eight oral histories from a diverse group of Haitian women. The interviewees include, for example, a former prime minister, an illiterate poet, a leading feminist theologian, and a vodou dancer. Defying victim status despite gender- and state-based repression, they tell how Haiti's poor and dispossessed women have fought for their personal and collective survival. The women's powerfully moving accounts of horror and heroism can best be characterized by the Creole word istwa, which means both "story" and "history." They combine theory with case studies concerning resistance, gender, and alternative models of power. Photographs of the women who have lived through Haiti's recent past accompany their words to further personalize the interviews in Walking on Fire. Haïti, longtemps connu pour la pauvreté et la répression, a une histoire de résistance puissante et trop souvent négligée. Les femmes haïtiennes ont joué un rôle important dans la modification de l'équilibre du pouvoir politique et social, alors même qu’elles ont subi une violence d'État généralisée et dévastatrice, notamment la torture, le viol, les abus, les arrestations illégales, les disparitions et les assassinats. Beverly Bell, une militante et une experte des mouvements sociaux haïtiens, rassemble trente-huit histoires orales d'un groupe diversifié de femmes haïtiennes. Parmi les personnes interrogées figurent, par exemple, une ancienne première ministre, une poétesse analphabète, une théologienne féministe de premier plan et une danseuse de vaudou. Défiant le statut de victime malgré la répression fondée sur le genre et l'État, elles racontent comment les femmes pauvres et dépossédées d'Haïti ont lutté pour leur survie personnelle et collective. Les récits puissamment émouvants d’horreur et d’héroïsme des femmes peuvent être mieux caractérisés par le mot créole istwa, qui signifie à la fois « histoire » et « récit ». Ils combinent la théorie avec des études de cas concernant la résistance, le genre et les modèles alternatifs de pouvoir. Des photographies des femmes qui ont vécu le passé récent d'Haïti accompagnent leurs propos pour personnaliser davantage les entretiens de Walking on Fire. (Traduit par Mouka)
Walking on Fire: Haitian Women's Stories of Survival and Resistance
2002
dans
Lieu
Nombre de pages
288
ISBN
978-0-8014-8748-4
Résumé
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