The increase in humanitarian emergencies has left aid organizations searching for ways to better serve populations affected by disaster, and women have often been among those excluded. This study utilized a critical narrative methodology to explore the humanitarian aid response to the 2010 earthquake from the perspective of Haitian women, seeking to understand their experiences and stimulate change through raising awareness of their voices in scholarly literature. The findings highlight the barriers and facilitators to humanitarian aid, which include the gaps in addressing the psychological effects of trauma, lack of accountability, the manipulation of aid, the resiliency of women, as well as the historical context of Haiti’s colonial history within which the humanitarian system operates. The implications of these findings support incorporating a social justice and gender lens into nursing education and practice, encouraging nurses to reflect upon and acknowledge our own positions of power and privilege in post-disaster settings.
L'augmentation des urgences humanitaires a laissé les organisations d'aide chercher des moyens de mieux servir les populations touchées par la catastrophe, et les femmes ont souvent été parmi les exclus. Cette étude a utilisé une méthodologie narrative critique pour explorer la réponse de l'aide humanitaire au tremblement de terre de 2010 du point de vue des femmes haïtiennes, en cherchant à comprendre leurs expériences et à stimuler le changement par la sensibilisation de leurs voix dans la littérature savante. Les résultats mettent en évidence les obstacles et les facilitateurs de l'aide humanitaire, qui comprennent les lacunes dans la prise en compte des effets psychologiques du traumatisme, le manque de responsabilité, la manipulation de l'aide, la résilience des femmes, ainsi que le contexte historique de l'histoire coloniale d'Haïti dans lequel le système humanitaire fonctionne. Les implications de ces résultats plaident en faveur de l'intégration d'une optique de justice sociale et de genre dans la formation et la pratique infirmières, en encourageant les infirmières à réfléchir et à reconnaître leurs propres positions de pouvoir et de privilège dans les situations de post-catastrophe. (Traduit par Mouka)