Les « femmes qui aiment les femmes », groupe bien plus divers que ne le laissent entendre les compréhensions occidentales du genre et de l’homosexualité, font face à de nombreuses couches d’invisibilité et d’oppression, tant en dehors qu’à l’intérieur de la littérature. Cette étude vise à établir une analyse des reflets des oppressions et des invisibilisations produites par la colonialité du genre et du pouvoir dans la représentation des femmes qui aiment les femmes du corpus.
Mémoires et thèses
Nous voyez-vous ? Pratiques sociales médiatisées sur le web de deux groupes de jeunes haïtiens : entre affirmation de soi et reproduction des rapports sociaux de sexe
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Cette thèse examine en profondeur la violence faite aux femmes en Haïti, en identifiant les principaux facteurs sociaux, économiques et politiques qui contribuent à sa persistance. Elle met également en lumière l’impact aggravant des catastrophes naturelles, telles que les séismes et les ouragans, sur la vulnérabilité des femmes, notamment à travers la destruction des réseaux de soutien et l’augmentation des risques dans les camps de déplacés.
Exploring Stress among Women in Léogâne, Haiti: An Application of the Theory of Gender and Power
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Rapport basé sur une enquête de terrain démontrant l’ampleur des impacts différenciés de la crise sanitaire pour les femmes — recul de l’emploi formel, précarisation, montée des violences et solutions recommandées.
Résumé Mouka.
Agentivité sexuelle des femmes haïtiennes en situation de handicap physique
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Les femmes en situation de handicap (FSH) en Haïti, constituent l'une des communautés les plus vulnérables en raison du manque d'accès aux services sociaux fondamentaux tels que l'éducation, ainsi que des discriminations et stigmatisations persistantes. À l’échelle internationale, les écrits scientifiques ont mis en évidence des défis spécifiques vécus par les FSH au plan de la sexualité comparativement aux
L’intégration d’une dimension de genre dans les missions de paix : le cas de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) [2004 à 2017]
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Ce travail de recherche explore l'intégration d'une dimension de genre (IDG) dans les missions de paix de l'ONU, en s'appuyant sur le cas de la MINUSTAH. Bien que des efforts aient été déployés, notamment pour accroître la participation politique des Haïtiennes et aborder les violences basées sur le genre, l'IDG reste limitée à certains aspects spécifiques, échouant à se diffuser pleinement au sein de la mission. Le gender mainstreaming est souvent perçu comme un simple outil de résolution de problèmes, plutôt qu'un levier de transformation durable.
Les enjeux de santé reproductive en Haïti « vus du bas » : Le point de vue des acteurs de terrain à Port-au-Prince
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Lors de la Conférence Internationale sur la Population et le Développement qui s’est tenue au Caire en 1994, la communauté internationale a adopté une nouvelle approche, jugée « révolutionnaire », celle de la santé sexuelle et reproductive. Avec ce nouveau paradigme, en Haïti, comme dans d’autres pays du Sud, les programmes en planification familiale ont, en théorie, élargi leurs horizons aux droits individuels en matière de reproduction, aux dynamiques de genre et à l’importance de la capacité décisionnelle des femmes. Plus de trente ans après la conférence du Caire, l’heure est au bilan.