Hypertension is a major global public health risk and significant precursor to cardiovascular disease, stroke, diabetes and maternal mortality. A possible strategy to reduce chronic disease in resource-poor areas is social intervention. Research into the possible relationship of social determinants and disease is needed to determine appropriate social interventions. This study aims to determine the association between social capital and hypertension in rural Haitian women. From June to August 2005, 306 women, ages 18–49, who attended one of Hôpital Albert Schweitzer’s five rural dispensaries as patients or accompanying patients, were interviewed. Individual interviews on social capital, demographics and anthropometrics were conducted. SAS statistical package was used to analyze the data. Groups/networks, personal empowerment, collective action/cooperation and trust components significantly decreased the likelihood of hypertension in multivariate analysis. In an additive model, the ranked index of social capital indicated that each social capital component score above the conceptual midpoint showed a 41 % reduction in the likelihood of hypertension. The findings suggest that interventions aimed to increase components of social capital may significantly lower hypertension.

L'hypertension est un risque majeur pour la santé publique mondiale et un précurseur important des maladies cardiovasculaires, des accidents vasculaires cérébraux, du diabète et de la mortalité maternelle. Une stratégie possible pour réduire les maladies chroniques dans les régions pauvres en ressources est l'intervention sociale. Des recherches sur la relation possible entre les déterminants sociaux et la maladie sont nécessaires pour déterminer les interventions sociales appropriées. Cette étude vise à déterminer l'association entre le capital social et l'hypertension chez les femmes haïtiennes vivant en milieu rural. De juin à août 2005, 306 femmes, âgées de 18 à 49 ans, qui ont fréquenté l'un des cinq dispensaires ruraux de l'Hôpital Albert Schweitzer en tant que patientes ou accompagnatrices, ont été interrogées. Des entretiens individuels sur le capital social, les données démographiques et anthropométriques, ont été réalisés. Le progiciel statistique SAS a été utilisé pour analyser les données. Les composantes de groupes ou deréseaux, d’autonomisations personnelles, d’actions collectives ou de coopération et de confiances diminuaient significativement la probabilité d'hypertension en analyse multivariée. Dans un modèle additif, l'indice de classement du capital social indique que chaque score de composante du capital social supérieur au point médian conceptuel entraîne une réduction de 41 % de la probabilité d'hypertension. Les résultats suggèrent que les interventions visant à augmenter les composantes du capital social peuvent réduire de manière significative l'hypertension. (Traduit par Mouka)