Faced with the lack of formal employment, microentrepreneurship is a common activity among women in developing countries. While microentrepreneurship is often seen as a vehicle for these women to “succeed,” the asset structure conditions the degree of “success.” Even when human capital is abundant in many developing countries, other assets need to concur to make microenterprises viable. This is the case of Haiti, a country where women represent 70 percent of the informal market. Nevertheless, most of these women have to rely on degraded natural resources, poor infrastructure, and an insecure environment, often impacted by natural disasters. In this study, conducted in Jacmel, Haiti, I found that when confronted with these challenges, some female microentrepreneurs are overwhelmed and become incapable of continuing their endeavors, while other are able to cope and even thrive, making microenterprise an inspiration for others in their families and their communities. The analysis of the asset structure allowed for the development of a typology of female microentrepeneurs, which resulted in three distinct types: The Surviving, The Aspiring, and The Inspiring.
Face à l'absence d'emploi formel, le micro-entrepreneuriat est une activité courante chez les femmes des pays en développement. Si le micro-entrepreneuriat est souvent considéré comme un moyen pour ces femmes de « réussir », la structure des actifs conditionne le degré de « réussite ». Même quand le capital humain est abondant dans de nombreux pays en développement, d'autres actifs doivent concourir afin de rendre les microentreprises viables. C'est le cas d'Haïti, un pays où les femmes représentent 70 % du marché informel. Néanmoins, la plupart de ces femmes doivent compter sur des ressources naturelles dégradées, des infrastructures médiocres et un environnement peu sûr, souvent affecté par des catastrophes naturelles. Dans cette étude, menée à Jacmel, en Haïti, j'ai constaté que, lorsque confrontées à ces défis, certaines femmes microentrepreneures sont dépassées et deviennent incapables de poursuivre leurs efforts, tandis que d'autres sont capables de s'en sortir et même de prospérer, faisant de la microentreprise une source d'inspiration pour les autres membres de leur famille et de leur communauté. L'analyse de la structure des actifs a permis de développer une typologie des femmes microentrepreneures, qui a donné lieu à trois types distincts : les survivantes, les aspirantes et les inspirantes.