Trends in the proportion of women reporting ever having perpetrated physical intimate partner violence (IPV) and factors associated with such IPV in Haiti between 2000 and 2012 were analyzed. We used datasets from Haitian couples in the 2000, 2005, and 2012 Demographic and Health Surveys. Physical IPV was assessed by the Conflict Tactics Scale. Trends were tested with the Cochrane–Armitage test. Women’s and spouses’ factors associated with physical IPV perpetration by women were estimated using binomial multivariable regressions. In 2000, 2005 and 2012, 3.5%, 3.4% and 3.2% women, respectively, reported perpetrating physical IPV (p for trend = 0.732). Factors associated with physical IPV by women included exposure to any IPV [Adjusted prevalence ratio (APR): 9.37; 95% Confidence Interval (CI): 5.05–17.38], living with a male partner who had a genital ulcer in the year preceding the survey [APR: 2.92; 95% CI: 1.11–7.65], living with a male partner who drank alcohol [APR: 2.58; 95% CI: 1.42–4.69], and having witnessed her father beating her mother during childhood [APR: 2.08; 95% CI: 1.14–3.81]. Exposure to IPV and history of genital ulcer in husbands/partners were the important factors associated with perpetration of physical IPV by women in Haiti over a 10-year period.
Les tendances de la proportion de femmes déclarant avoir déjà commis des actes de violence conjugale (VC) physique et les facteurs associés à de telles VC en Haïti entre 2000 et 2012 ont été analysées. Nous avons utilisé des ensembles de données provenant de couples haïtiens dans les enquêtes démographiques et de santé de 2000, 2005 et 2012. La VC physique a été évaluée par l'échelle de tactiques de conflit. Les tendances ont été testées avec le test de Cochrane-Armitage. Les facteurs des femmes et des conjoints associés à la perpétration de VC physique par les femmes ont été estimés à l'aide de régressions binomiales multivariées. En 2000, 2005 et 2012, 3,5 %, 3,4 % et 3,2 % des femmes, respectivement, ont déclaré avoir commis une VC physique (p pour la tendance = 0,732). Les facteurs associés à la VC physique chez les femmes comprenaient l'exposition à toute VC [Rapport de prévalence ajusté (RPA) : 9,37 ; intervalle de confiance à 95 % (IC) : 5,05-17,38], vivre avec un partenaire masculin ayant eu un ulcère génital dans l'année précédant l'enquête [RPA : 2. 92 ; IC 95 % : 1,11-7,65], vivre avec un partenaire masculin qui buvait de l'alcool [RPA : 2,58 ; IC 95 % : 1,42-4,69], et avoir vu son père battre sa mère pendant l’enfance [RPA : 2,08 ; IC 95 % : 1,14-3,81]. L'exposition à la VC et les antécédents d'ulcère génital chez les maris/partenaires étaient les facteurs importants associés à la perpétration de la VC physique par les femmes en Haïti sur une période de 10 ans.