As pointed out by Couture et al., patrons of sex workers are at high risk for contracting human immunodeficiency virus (HIV) /sexually transmitted infections (STIs) and contribute to the spread of infection in the general population through unprotected sex. In fact, clients are considered a bridge population, potentially transmitting infection between the sex workers and women from the general population. This transmission makes the wives, girlfriends, and casual sex partners of sex worker patrons especially vulnerable to HIV infection. What is particularly interesting in this article is the examination of the relationship between HIV risk behaviors and intimate partner violence (IPV) among men in Haiti. The results of this study support previous findings suggesting that men perpetrating IPV engage in sexual behaviors that increase the risk of STI and HIV for intimate partners, in particular, non-condom use. As a result, abusive men may put their intimate partners at higher risk of contracting HIV/STIs. This finding is a cause concern among clients of sex workers who are at higher risk of HIV and spreading the disease in the general population. The findings by Couture et al. highlight the importance of culturally adapted interventions addressing both violence and HIV risk behaviors. Other studies1,2 have also demonstrated that HIV prevention programs integrating IPV can reduce negative attitudes and violence. Intervention programs in Haiti should take into consideration societal norms concerning violence against women, considering the high occurrence of violence in this culture. Community-wide prevention programs are key to dealing with this major public health challenge, which has only been exacerbated by the other extraordinary stressors on the people of Haiti.
Comme l'ont souligné Couture et al., les clients des travailleurs du sexe courent un risque élevé de contracter le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) ou des infections sexuellement transmissibles (IST) et contribuent à la propagation de l'infection dans la population générale par le biais de rapports sexuels non protégés. En effet, les clients sont considérés comme une population relais, pouvant transmettre l'infection entre les travailleurs du sexe et des femmes de la population générale. Cette transmission rend les épouses, les petites amies et les partenaires sexuelles occasionnelles des clients des travailleurs du sexe particulièrement vulnérables à l'infection par le VIH. Ce qui est particulièrement intéressant dans cet article, c'est l'examen de la relation entre les comportements à risque pour le VIH et la violence exercée par le partenaire intime (VPI) chez les hommes en Haïti. Les résultats de cette étude corroborent des conclusions antérieures suggérant que les hommes auteurs de VPI adoptent des comportements sexuels qui augmentent le risque d'IST et de VIH pour les partenaires intimes, en particulier la non-utilisation de préservatifs. Par conséquent, les hommes violents peuvent exposer leurs partenaires intimes à un risque plus élevé de contracter le VIH/des IST. Cette constatation est une source de préoccupation chez les clients des travailleurs du sexe, qui sont plus à risque de contracter le VIH et de propager la maladie dans la population générale. Les conclusions de Couture et al. soulignent l'importance d'interventions adaptées à la culture qui abordent à la fois la violence et les comportements à risque pour le VIH. D'autres études ont également démontré que les programmes de prévention du VIH intégrant la VPI peuvent réduire les attitudes négatives et la violence. Les programmes d'intervention en Haïti devraient prendre en considération les normes sociétales par rapport à la violence à l'égard des femmes, compte tenu de la fréquence élevée de la violence dans cette culture. Les programmes de prévention à l'échelle communautaire sont essentiels pour faire face à ce défi majeur de santé publique, qui n'a été qu'exacerbé par les autres facteurs de stress extraordinaires touchant la population d'Haïti. (Traduit par Mouka)