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On décrit la législation portant sur la discrimination envers les femmes en Haïti et les mesures qui ont été prises par l’État, notamment par le ministère à la Condition féminine et aux Droits des femmes, pour améliorer la situation des femmes. Le rapport traite des lois et pratiques discriminatoires en soulignant les changements législatifs et les mesures qui ont été et seront établies. Il présente également les progrès réalisés par rapport au plan national sur la violence et poursuit en expliquant les mesures temporaires spéciales mises en place.
On présente ici les avancées des féministes haïtiennes après plus de 25 ans de lutte contre les violences faites aux femmes. Les femmes haïtiennes ont grandement participé à l’indépendance de leur nation sans se voir attribuer les mêmes droits que les hommes. Elles ont lutté pour l'amélioration de la condition féminine en dénonçant les violences faites aux femmes. Malgré certains gains, l’État continue à échouer dans son application de politiques efficaces et dans l'investissement de ressources financières suffisantes en matière de violences faites aux femmes.
La détention des femmes soulève des interrogations sur ses impacts sur les familles. Une enquête a été mise de l’avant auprès de certaines détenues afin de mieux comprendre les multiples conséquences de la privatisation de liberté. Le Mouvement des femmes haïtiennes pour l’éducation et le développement (MOUFHED) encourage les citoyens et citoyennes à adopter une perspective différente face à la détention de ces femmes.
L’auteur s’intéresse d’abord à l’émergence du féminisme haïtien afin de déterminer l’identité de ce mouvement et les contextes dans lesquels les femmes sont intervenues. Celles-ci vont s’organiser avec des revendications et des stratégies promouvant l’égalité des sexes. Parmi les organisations féministes, les idées peuvent différer, mais elles sont tout de même réunies dans leurs luttes contre la violence, le patriarcat, la discrimination et l’exclusion des femmes. Aujourd’hui, un problème surgit au niveau des associations féministes qui se trouvent transformées en organisations au service du développement. Cela les éloigne de leurs buts initiaux et elles sont donc moins en mesure de revendiquer des changements législatifs. Il faudrait donc trouver un moyen pour qu’elles gagnent de l’autonomie par rapport aux organisations non gouvernementales.
Le mouvement féministe continue d’agir en tant que fonction critique permanente contre le sexisme et le machisme présent dans les sociétés. N’empêche qu’il se doit d’ouvrir un nouvel espace afin d’envisager un avenir dans lequel sera éradiquée toute forme de domination Nord-Sud, entre cultures et ethnies différentes, ou riches et pauvres. Selon les auteures, cette vision commence à porter fruits au niveau le plus essentiel, soit la relation entre les hommes et les femmes.