Maternal mortality is an ongoing health crisis in Haïti. Estimated at 523 deaths per 100,000 live births it is the highest rate in Latin America and the Caribbean. There are many factors that influence the dire status of disadvantaged pregnant women in Haiti, such as lack of prenatal care, unsafe and unsanitary deliveries, long walking distance to seek medical care, and inability to pay medical fees. Conditions of ill health such as high maternal mortality can be taken as clear indications of poverty, proxies for the lack of development. It is also argued that this condition is directly related to the lack of community participation, the application of the topdown approach and/or strong external involvement on health policy and health programming in Haiti. However, it has been recognized that economic and social development requires and is predicated on structural change, social transformation or institutional reform. This study examines the change needed in government policy, in new policy regime supportive of a community-based approach to development and social development, from within civil society and from below, that is initiated from the grassroots to effectively address this health condition and sustain any health projects in Haiti. The report of the filed study evaluate the extent to which these elements, such as change in government policy, support of a community-based approach to development and social development has been implemented. This report also emphasizes the importance of community participation, mostly the participation of women to tackle this issue.
La mortalité maternelle est une crise sanitaire permanente en Haïti. Estimé à 523 décès pour 100 000 naissances vivantes, c'est le taux le plus élevé d'Amérique latine et des Caraïbes. De nombreux facteurs influencent la situation catastrophique des femmes enceintes défavorisées en Haïti, comme le manque de soins prénataux, les accouchements dangereux et insalubres, les longues distances de marche pour obtenir des soins médicaux et l'incapacité à payer les frais médicaux. Des conditions de mauvaise santé telles qu’une mortalité maternelle élevée peuvent être considérées comme des indices clairs de pauvreté, manifestations du manque de développement. Il est également soutenu que cette condition est directement liée au manque de participation communautaire, à l'application de l'approche descendante et/ou à une forte implication externe sur la politique de santé et la programmation sanitaire en Haïti. Cependant, il a été reconnu que le développement économique et social nécessite et repose sur un changement structurel, une transformation sociale ou une réforme institutionnelle. Cette étude examine le changement nécessaire dans la politique gouvernementale, dans un nouveau régime politique favorable à une approche communautaire du développement et du développement social, de l'intérieur de la société civile et de la base, c’est-à-dire initié à la base pour traiter efficacement cet état de santé et soutenir tout projet de santé en Haïti. Le rapport de l'étude déposée évalue dans quelle mesure ces éléments, tel que le changement de politique gouvernementale, le soutien d'une approche communautaire du développement et du développement social ont été mis en œuvre. Ce rapport souligne également l'importance de la participation de la communauté, principalement des femmes, pour aborder cette question. (Traduit par Mouka)
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