This thesis examines the subject of gender based violence (GBV) in Haiti and how local and international organizations are adressing the issus on multiple levels. Due to historical political and economic factors, the earthquake that struck the country on January 12th 2010 had devastating impacts. The earthquake worked as a catalyst that revealted deep underlying gender fault lines that had developed over long periods of time. To explore the construction of Haitian women's gendered vulnerability to disaster and how issue of GBV is addressed, I analyze information gathered from interviews with eight different organizations working with anti-GBV projects Haiti. I argue that addressing the cultural attitudes underlying socially constructed gender inequalities - and the way theya re expressed and uphled by structural violence - is the most important element in designing efforts to reduce GBV.
Cette thèse examine le sujet de la violence sexospécifique (VS) en Haïti et la façon dont les organisations locales et internationales abordent les problèmes à plusieurs niveaux. En raison de facteurs politiques et économiques historiques, le tremblement de terre qui a frappé le pays le 12 janvier 2010 a eu des effets dévastateurs. Le tremblement de terre a agi comme un catalyseur qui a révélé de profondes failles de genre sous-jacentes qui s'étaient développées sur de longues périodes de temps. Pour explorer la construction de la vulnérabilité genrée des femmes haïtiennes face aux catastrophes et comment la question de la VS est abordée, j'analyse les informations recueillies lors d'entretiens avec huit organisations différentes travaillant avec des projets anti-VS en Haïti. Je soutiens que la prise en compte des attitudes culturelles sous-jacentes aux inégalités de genre socialement construites — et la manière dont elles sont exprimées et maintenues par la violence structurelle — est l'élément le plus important dans la conception des efforts visant à réduire la VS. (Traduit par Mouka)