En 1970, plusieurs mouvements questionnent la société, dont le féminisme qui a pris une place très importante. La pensée féministe consiste à dénoncer la domination des hommes sur les femmes dans les sociétés patriarcales à l’intérieur d’un contrat social. Il existe trois courants classiques, que sont le naturaliste, le constructiviste et le déconstructiviste. Cependant, Kemberlé Williams Crenshaw fait ressortir la faiblesse du mouvement féministe qui ne prend pas en compte l’intersectionnalité, c’est-à-dire, l’implication de la race, la classe et le genre dans la triple domination des femmes de couleur. En Haïti, le courant féministe apparaît dans les classes privilégiées et académiques ce qui rend invisibles les femmes venant des couches de la société plus défavorisées. Le mouvement féministe vient rejoindre celui contre le capitalisme dans la mesure où certaines femmes exercent une domination sur d’autres femmes. L’auteur insiste sur la prise en compte des revendications de toutes les femmes haïtiennes, sans exception, pour obtenir une égalité dans l’exercice de leurs droits. (Résumé par Mouka)
Tous droits réservés. Republié avec l'autorisation du·de la détenteur·rice du droit d'auteur et de l'éditeur·rice, Le Nouvelliste.