Ce texte propose une réflexion sur les luttes pour l’égalité des femmes en Haïti. Pour cela, l’auteur fait appel à certaines définitions connues de mouvements féministes, aux mouvements existants, ainsi qu’aux actions menées depuis 1804. La participation féminine aux luttes a permis de réaliser plusieurs gains et de placer la condition féminine dans les priorités du pays. Malgré leur nombre et la qualité de leur organisation depuis 1934, les mouvements féministes haïtiens n’ont pas, argumente l’auteur, de réelle base théorique ou idéologique, ce qui serait pourtant la norme pour tout mouvement social. L’auteur souligne également que ces luttes sont plutôt orientées vers les besoins spécifiques du moment et non de façon cohérente et programmatique. (Résumé par Mouka)