Vénus Noire explores the ramifications of this defeat in examining visual and literary representations of three black women who achieved fame in the years that followed. Sarah Baartmann, popularly known as the Hottentot Venus, represented distorted memories of Haiti in the French imagination, and Mitchell shows how her display, treatment, and representation embodied residual anger harbored by the French. Ourika, a young Senegalese girl brought to live in France by the Maréchal Prince de Beauvau, inspired plays, poems, and clothing and jewelry fads, and Mitchell examines how the French appropriated black female identity through these representations while at the same time perpetuating stereotypes of the hypersexual black woman.
Finally, Mitchell shows how demonization of Jeanne Duval, longtime lover of the poet Charles Baudelaire, expressed France's need to rid itself of black bodies even as images and discourses about these bodies proliferated. The stories of these women, carefully contextualized by Mitchell and put into dialogue with one another, reveal a blind spot about race in French national identity that persists in the postcolonial present.
Vénus Noire explore les ramifications de cette défaite en examinant les représentations visuelles et littéraires de trois femmes noires qui ont atteint la célébrité dans les années qui ont suivi. Sarah Baartmann, connue sous le nom de Vénus hottentote, représentait des souvenirs déformés d’Haïti dans l’imaginaire français, et Mitchell montre comment son exposition, son traitement et sa représentation incarnaient la colère résiduelle entretenue par les Français. Ourika, une jeune Sénégalaise amenée à vivre en France par le maréchal Prince de Beauvau, a inspiré des pièces de théâtre, des poèmes et des modes vestimentaires et de bijoux. Mitchell examine comment les Français se sont approprié l’identité féminine noire à travers ces représentations tout en perpétuant les stéréotypes de la femme noire hypersexuelle.
Enfin, Mitchell montre comment la diabolisation de Jeanne Duval, amante de longue date du poète Charles Baudelaire, exprimait le besoin de la France de se débarrasser des corps noirs alors même que les images et les discours sur ces corps proliféraient. Les histoires de ces femmes, soigneusement contextualisées par Mitchell et mises en dialogue les unes avec les autres, révèlent un angle mort sur la race dans l’identité nationale française qui persiste dans le présent postcolonial.