Women represent more than 50% of the population of Haiti and embody the poorest group due to their lack of socioeconomic development. Numerous nongovernmental organizations (NGOs) including diaspora NGOs (DINGOs) have engaged in the fight to reduce poverty in Haiti by enabling empowerment programs to help women become selfreliant. The programs appear to be ineffective because the level of poverty remains high and there has been little research on the relative effectiveness and sustainability of the programs implemented by the DINGOs. Using the feminist theories of DeBeauvoir and Friedan in conjunction with the empowerment theory of AlMaseb and Julia as the foundation, the purpose of this research was to assess the role of DINGOs in empowering Haitian women and to determine the effectiveness and sustainability of their programs. Research questions focused on the perception of participants of the notion of empowerment and strategies implemented by DINGOs. Data were collected from a purposive sample of 17 participants utilizing e-mail interviews. Interview data were coded using Rubin and Rubin’s seven steps for analysis of responsive interviews. Findings indicated that (a) all participants shared similar views that the empowerment of Haitian women is a winning strategy for poverty reduction; (b) Participants believe that DINGOs’ programs are effective, but they lack government involvement, partnerships with larger NGOs, and necessary resources to remain sustainable. Implications for social change include using the findings to inform policy creation and implementation of more women-friendly empowerment strategies capable of reducing the level of poverty in Haiti. Policy makers, the country, and Haitian women would benefit from the reduced poverty.
Les femmes représentent plus de 50% de la population d'Haïti et incarnent le groupe le plus pauvre en raison de leur manque de développement socio-économique. De nombreuses organisations non gouvernementales (ONG), y compris des ONG de la diaspora (DINGO), se sont engagées dans la lutte pour réduire la pauvreté en Haïti en permettant la mise en place de programmes d'autonomisation pour aider les femmes à devenir autonomes. Ces programmes semblent inefficaces, car le niveau de pauvreté demeure élevé et il y a eu peu de recherches sur l'efficacité relative et la durabilité des programmes mis en œuvre par les DINGO. En utilisant les théories féministes de Beauvoir et Friedan, en conjonction avec la théorie de l'autonomisation d'AlMaseb et Julia comme fondement, l'objectif de cette recherche était d'évaluer le rôle des DINGO dans l'autonomisation des femmes haïtiennes et de déterminer l'efficacité et la durabilité de leurs programmes. Les questions de recherche portaient sur la perception des participants de la notion d'autonomisation et des stratégies mises en œuvre par les DINGO. Les données ont été recueillies à partir d'un échantillon par choix raisonné de 17 participants à l’aide d'entretiens par courriel. Les données des entretiens ont été codées en utilisant les sept étapes de Rubin et Rubin pour l'analyse des entretiens réactifs. Les résultats ont indiqué que (a) tous les participants partageaient des opinions similaires selon lesquelles l'autonomisation des femmes haïtiennes est une stratégie gagnante pour la réduction de la pauvreté ; (b) les participants pensent que les programmes des DINGO sont efficaces, mais qu'ils manquent d'implication de la part du gouvernement, de partenariats avec des ONG plus importantes et des ressources nécessaires pour rester durables. Les implications pour le changement social incluent l'utilisation des résultats pour éclairer la création de politiques et la mise en œuvre de stratégies d'autonomisation plus adaptées aux femmes et capables de réduire le niveau de pauvreté en Haïti. Les décideurs politiques, le pays et les femmes haïtiennes bénéficieraient de la réduction de la pauvreté. (Traduit par Mouka)
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