The number of people affected by natural disasters is increasing. These natural disasters hinder long-term development, and have substantial impacts on the lives of those affected. While both women and men are affected by natural disasters, women tend to suffer disproportionately to their male counterparts. It is the structural inequalities women face that render them more vulnerable to natural disasters. Corresponding to the increase in disaster impacts is the number and size of humanitarian organizations in responding to affected populations. Humanitarian organizations need to ensure that their disaster response does not exacerbate these structural inequalities but rather to use this opportunity to address it. This thesis examines the disaster response by three leading humanitarian agencies (Oxfam, WFP and CARE) to the 2004 tsunami in Aceh, Indonesia and the 2010 earthquake in Haiti in order to assess how and to what extent these organizations acknowledge and address the vulnerabilities of women.
Le nombre de personnes touchées par des catastrophes naturelles est en augmentation. Ces catastrophes naturelles entravent le développement à long terme et ont des impacts considérables sur la vie des personnes touchées. Alors que les femmes et les hommes sont tous deux touchés par les catastrophes naturelles, les femmes ont tendance à souffrir de manière disproportionnée par rapport à leurs homologues masculins. Ce sont les inégalités structurelles auxquelles les femmes sont confrontées qui les rendent plus vulnérables aux catastrophes naturelles. L'augmentation des impacts des catastrophes naturelles correspond à une augmentation du nombre et de la taille des organisations humanitaires qui répondent aux populations touchées. Les organisations humanitaires doivent s'assurer que leur réponse aux catastrophes n'exacerbe pas ces inégalités structurelles, mais plutôt utiliser cette opportunité pour y remédier. Cette thèse examine la réponse aux catastrophes de trois grandes organisations humanitaires (Oxfam, PAM et CARE) au tsunami de 2004 à Aceh, en Indonésie, et au tremblement de terre de 2010 en Haïti, afin d'évaluer comment et dans quelle mesure ces organisations reconnaissent et traitent les vulnérabilités des femmes. (Traduit par Mouka)