À Port-au-Prince, les victimes d’agressions sexuelles sont confrontées à un accès très limité à la justice. Selon un rapport des Nations Unies, dans le contexte de la mission pour la stabilisation d’Haïti, sur 62 plaintes aucun des cas n’a été traité en l’espace de 18 mois. Le processus est très lent et le danger perdure pour les victimes puisque l’État n’est pas en moyen de leur offrir une protection. La police et le système judiciaire doivent changer la manière dont fonctionne le traitement des demandes. Selon l’auteur, c’est ce système actuel qui participe au manque d’accès à la justice des femmes. Par ailleurs, le manque de personnel, de matériels et d’installations contribuent à son inefficacité. Les acteurs des Nations Unies insistent sur la nécessité de rendre plus performantes la police et la justice dans le pays, ainsi que la mise en place d’une loi qui sanctionne les violences envers les femmes. (Résumé par Mouka)
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