Ce document est un hommage aux militantes féministes décédées lors du séisme de janvier 2010 à Port-au-Prince. Bien que le nombre total de militantes ayant perdu la vie ce jour-là soit inconnu, l’auteure souligne que toutes les féministes luttaient pour une cause commune, pour des principes d’égalité, d’équité, de liberté et d’inclusion, et que leurs apports à la reconnaissance des droits des femmes dans la société haïtienne constituent leur héritage. L’auteure survole les concepts d’oppression, de féminisme, d’égalité et relate l’histoire du mouvement féministe haïtien.

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Le texte examine l'invisibilisation des Fiyèt-Lalo, femmes membres de la milice duvaliériste en Haïti, et les mécanismes de silence entourant leur mémoire. Il explore l'ancrage historique du macoutisme, les stratégies de disqualification et de diabolisation des miliciennes, et l'impact de ces traitements sur la mémoire collective. Le texte souligne que la mémoire dictatoriale est biaisée par des rapports de genre inégalitaires, et que l'oubli des femmes-macoutes sert à maintenir un ordre social et à éviter de confronter les méfaits du régime. (Résumé par Mouka)