Gender is deemed a social construct and is commonly overlooked in economic conversations (Padgett and Warnecke 2011). However, there are critical intersections between gender and economic maturation. Additionally, gender relations in Haiti demote women to the positionality of the “most marginalized” in the country with the fewest liberties yet the greatest socio-economic responsibilities. Thus, rural women are disproportionately affected by most disparities, inclusive of the economic implications in Haiti. Drawing from Crystal Felima’s and Kimberlé Crenshaw’s concepts of multiple jeopardies of Haitian vulnerability and intersectionality, respectively, this paper will argue how women in rural Haiti are more vulnerable to discrimination as a result of the intersectional nature of classism, sexism, disability, and social exclusion. For rural women, this means having less access to assistance and mobilization, state cooperation, and national alliances (Sheller and Leon 2016). The examination of this “exclusion” of women from global conversations for change within Haitian Studies would enhance understanding of the plight of women in rural Haiti due to globalization, neoliberalist policies, and imperialism as well as cultivate dialogue addressing ways to assist them moving forward.
Le genre est considéré comme une construction sociale et est souvent négligé dans les conversations économiques (Padgett et Warnecke 2011). Cependant, il existe des intersections critiques entre le genre et la maturation économique. En outre, les relations de genre en Haïti placent les femmes au rang des « plus marginalisées » du pays, avec le moins de libertés, mais les plus grandes responsabilités socio-économiques. Ainsi, les femmes rurales sont affectées de manière disproportionnée par la plupart des disparités, y compris les implications économiques en Haïti. En s’appuyant sur les concepts de Crystal Felima et Kimberlé Crenshaw sur les multiples dangers de la vulnérabilité haïtienne et sur l’intersectionnalité, respectivement, cet article expliquera comment les femmes des zones rurales d’Haïti sont plus vulnérables à la discrimination en raison de la nature intersectionnelle du classisme, du sexisme, du handicap et de l’exclusion sociale. Pour les femmes rurales, cela signifie avoir moins accès à l’assistance et à la mobilisation, à la coopération de l’État et aux alliances nationales (Sheller et Leon 2016). L’examen de cette « exclusion » des femmes des conversations globales pour le changement au sein des études haïtiennes permettrait d’améliorer la compréhension de la situation critique des femmes dans les zones rurales d’Haïti en raison de la mondialisation, des politiques néolibéralistes et de l’impérialisme, ainsi que de cultiver le dialogue abordant les moyens de les aider à aller de l’avant. (Traduit par Mouka)