Only in recent years has violence against women begun to receive international attention as both a public health and human rights concern. This article argues that the right to be free from sexual violence is a fundamental component of the right to health, and the need is particularly acute in post-disaster contexts. This article uses post-earthquake Haiti as a case study to illustrate conditions for women and girls who suffer daily threats of physical, emotional, economic, and social harm in ways that have no direct parallels for their mal counterparts. In addition, this article discusses the reasons that the humanitarian response in Haiti has not effectively protected women and girls and has instead exacerbated structural inequalities, making women, girls and their families even more vulnerable to humain rights violations including interference in their right to health. The article argues that the failure to guarante the right of women to be free from sexual violence - an essential component of the right to health - is due in large part to the exclusion of displaced women from meaningful participation in formal humanitarian interventions.
Ce n'est que ces dernières années que la violence à l'égard des femmes a commencé à attirer l’attention internationale en tant que problème de santé publique et de droits de l'homme. Cet article soutient que le droit d'être à l'abri de la violence sexuelle est une composante fondamentale du droit à la santé, et que ce besoin est particulièrement aigu dans les situations de post-catastrophe. Cet article se sert de l'Haïti post-séisme comme étude de cas pour illustrer les conditions des femmes et des filles qui subissent quotidiennement des menaces de préjudice physique, émotionnel, économique et social, d’une manière qui n’a aucun parallèle direct avec leurs homologues masculins. En outre, cet article examine les raisons pour lesquelles la réponse humanitaire en Haïti n'a pas protégé efficacement les femmes et les filles et a plutôt exacerbé les inégalités structurelles, rendant les femmes, les filles et leurs familles encore plus vulnérables aux violations des droits de la personne, y compris l'interférence dans leur droit à la santé. L'article soutient que l'incapacité à garantir le droit des femmes à ne pas subir de violences sexuelles — une composante essentielle du droit à la santé — est due en grande partie à l'exclusion des femmes déplacées d'une participation significative aux interventions humanitaires officielles. (Traduit par Mouka)
Republication du présent contenu permise conformément aux dispositions et sous réserve des conditions garant sur le présent document.