In this ethnographic montage, the author revisits the development of her feminist consciousness as a young Haitian teen in the US after migration. She interprets her struggles with her parents’ patriarchal authority. Her responses to this authority serve to highlight the significance of self-definition as a primary tenant of US Black Feminism. She demonstrates how tales of experimental feminist anthropologists whose ethnographic storytelling crosses the boundaries of the personal and the social. She uses snapshots of ethnographically charged moments to create a montage that raises numerous theoretically rich issues that remain unexplored. The author uses narrative analysis to reveal contradictions and convergences in subjectivities and sentiments that are germane to occupying the border zones of displacement. (Summary by Mouka)
Dans ce montage ethnographique, l’auteure revisite le développement de sa conscience féministe en tant que jeune adolescente haïtienne aux États-Unis après sa migration. Elle interprète ses luttes avec l’autorité patriarcale de ses parents. Ses réponses à cette autorité servent à souligner l’importance de l’autodéfinition en tant que principe fondamental du féminisme noir américain. Elle démontre comment les récits des anthropologues féministes expérimentales qui racontent des histoires ethnographiques franchissent les frontières du personnel et du social. Elle utilise des aperçus de moments ethnographiquement chargés pour créer un montage qui soulève de nombreuses questions théoriquement riches qui restent inexplorées. L’auteur utilise l’analyse narrative pour révéler des contradictions et des convergences dans les subjectivités et les sentiments qui sont en rapport avec l’occupation des zones frontalières du déplacement. (Résumé par Mouka)
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