People living in rural Haiti lack access to basic health care services due to poverty. Rural poverty in Haiti particularly affects women’s health because Haiti has had the highest maternal mortality and infant mortality rates in the Americas, in addition to some of the worst health statistics in the Western Hemisphere. The purpose of this phenomenological study was to cultivate a greater understanding of the poverty factors that affect access to health care services specifically among poor women living in rural Haiti. This study was based on the social ecological model for population health development, theorizing that a person’s health is influenced by factors at multiple levels including intrapersonal, interpersonal, organizational, and public policy and community roles. The main research question in this study explored potential relationships between poverty and poor health among women in rural Haiti as it relates to health status and access to health care services. Using semi structured interviews and Moustakas’s modified van Kaam 7 steps method for phenomenological analysis, I explored the poverty phenomenon and various aspects of the lived experiences of 12 poor women in rural Haiti. The research findings indicated that factors such as barriers to health care, alternative health care, and poor living conditions contributed to the way that the poverty phenomenon affects the health and lives of poor rural Haitian women. The social change implication for this study includes development of new programs in rural Haiti that improve access to basic health care services together with more accessible clinics and staff on call 24 hours a day, 7 days a week that will positively influence women’s health outcomes and health status.
Les personnes vivant dans les zones rurales d'Haïti n'ont pas accès aux services de santé de base en raison de la pauvreté. La pauvreté rurale en Haïti affecte particulièrement la santé des femmes puisqu’Haïti a les taux de mortalité maternelle et infantile les plus élevés des Amériques, en plus de certaines des pires statistiques de santé de l'hémisphère occidental. Le but de cette étude phénoménologique était de cultiver une plus grande compréhension des facteurs de pauvreté qui affectent l'accès aux services de soins de santé spécifiquement chez les femmes pauvres vivant dans les zones rurales d'Haïti. Cette étude était basée sur le modèle d'écologie sociale pour le développement de la santé de la population, théorisant que la santé d'une personne est influencée par des facteurs à plusieurs niveaux, y compris intrapersonnel, interpersonnel, organisationnel, ainsi que les politiques publiques et les rôles de la communauté. La principale question de recherche de cette étude portait sur les relations potentielles entre la pauvreté et la mauvaise santé chez les femmes des zones rurales d'Haïti, en ce qui concerne l'état de santé et l'accès aux services de soins de santé. À l'aide d'entretiens semi-structurés et de la méthode d'analyse phénoménologique en 7 étapes de van Kaam modifiée par Moustakas, j'ai exploré le phénomène de la pauvreté et divers aspects des expériences vécues par 12 femmes pauvres dans les zones rurales d'Haïti. Les résultats de la recherche ont indiqué que des facteurs tels que les obstacles aux soins de santé, les soins de santé alternatifs et les mauvaises conditions de vie contribuent à la manière dont le phénomène de la pauvreté affecte la santé et la vie des femmes haïtiennes pauvres en milieu rural. L'implication du changement social pour cette étude comprend le développement de nouveaux programmes dans les zones rurales d'Haïti qui améliorent l'accès aux services de soins de santé de base ainsi que des cliniques plus accessibles et un personnel de garde 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, ce qui influencera positivement les résultats et l'état de santé des femmes. (Traduit par Mouka)