In January 2010, Haiti experienced a phenomenon no living Haitian had ever known. A devastating earthquake of 7.0 magnitude ravaged the already destitute island nation, killing over 230,000, leaving over one million living in tent cities or open spaces, and affecting millions of Haitians on the island and in the diasporas. This study examines the trauma and resilience of women who survived Haiti’s 2010 earthquake and relocated to Boston, MA.
A phenomenological qualitative design was used in this research in which 1-2 hour in-depth interviews were conducted with eight Haitian women who were living in Haiti and directly experienced the effects of earthquake. They all subsequently sought refuge from the destruction and chaos by coming to the U.S. This research aimed 1) to discover the culturally specific ways Haitian women survivors respond to trauma and exhibit resilience in the aftermath of a natural disaster and 2) to determine the factors that effect adjustment and wellbeing for Haitian women survivors in Boston. This inquiry was guided and informed by ecological resilience theory.
A linguistically and culturally competent research team was formed in order to conduct the study in Haitian Creole, transcribe the narrative data, thematically code and analyze the data in the original language, and then provide clear translations that capture the meaning of the participants’ narratives. Findings revealed that barriers such as unresolved legal status, financial stress, empathic stress, and family separation, threatened successful adaptation to their new reality. Ecological factors such as supports from friends, family and community organizations were found to promote resilience in the women survivors.
Cultural values promoting connections to Haiti, the power of women, education, and spirituality, also served as motivating factors for acclimating to their relocation.
The findings of this study suggest that social workers serving the relocated victims of the recent Haitian earthquake recognize that the stress of family separation and the legal challenges of immigration are major factors affecting the resilience of this population.
En janvier 2010, Haïti a connu un phénomène qu’aucun Haïtien vivant n’avait jamais connu. Un tremblement de terre dévastateur d’une magnitude de 7,0 a ravagé la nation insulaire déjà démunie, faisant plus de 230 000 morts, laissant plus d’un million de personnes vivre dans des villes de tentes ou des espaces ouverts, et affectant des millions d’Haïtiens sur l’île et dans les diasporas. Cette étude examine le traumatisme et la résilience des femmes qui ont survécu au tremblement de terre de 2010 en Haïti et se sont installées à Boston, MA.
Une conception qualitative phénoménologique a été utilisée dans cette recherche. Des entretiens approfondis d’une à deux heures ont été menés avec huit femmes haïtiennes qui vivaient en Haïti et ont directement subi les effets du tremblement de terre. Elles ont toutes, par la suite, cherché refuge contre la destruction et le chaos en venant aux États-Unis. Cette recherche visait 1) à découvrir les façons culturellement spécifiques dont les femmes haïtiennes survivantes répondent au traumatisme et font preuve de résilience à la suite d’une catastrophe naturelle et 2) à déterminer les facteurs qui affectent l’adaptation et le bien-être des femmes haïtiennes survivantes à Boston. Cette enquête a été guidée et informée par la théorie de la résilience écologique.
Une équipe de recherche linguistiquement et culturellement compétente a été formée afin de mener l’étude en créole haïtien, de transcrire les données narratives, de coder thématiquement et d’analyser les données dans la langue d’origine, puis de fournir des traductions claires qui capturent le sens des récits des participantes. Les résultats ont révélé que des obstacles tels que le statut juridique non résolu, le stress financier, le stress empathique et la séparation familiale menaçaient la réussite de l’adaptation à leur nouvelle réalité. Il a été constaté que des facteurs écologiques tels que le soutien des amis, de la famille et des organisations communautaires favorisent la résilience chez les survivantes.
Les valeurs culturelles favorisant les liens avec Haïti, le pouvoir des femmes, l’éducation et la spiritualité ont également servi de facteurs de motivation pour s’adapter à leur déplacement.
Les résultats de cette étude suggèrent que les travailleurs sociaux au service des victimes relocalisées du récent tremblement de terre haïtien reconnaissent que le stress de la séparation familiale et les défis juridiques de l’immigration sont des facteurs importants qui affectent la résilience de cette population.