Ce texte s'interroge sur les stéréotypes dévalorisants qui entourent les femmes haïtiennes marchandes. Pour mieux comprendre la réalité des marchandes et leurs perceptions d’elles-mêmes, l’auteure va à la rencontre de trois marchandes : Raymonde, marchande de poisson ; Tifanm, marchande de feuilles ; et Florence, marchande de sel. Chacune des femmes témoigne à sa façon de son histoire, de son quotidien, de l’impact des stéréotypes liés aux marchandes sur sa vie et de la manière dont elle vit avec ces stéréotypes.

Le système éducatif haïtien est marqué par un accès restreint à une éducation de qualité, malgré l’augmentation du budget à 22% du budget national, le problème persiste avec seulement 60% des enfants qui sont scolarisés. Ils ont accès à une éducation où les méthodes, les espaces, les outils et les apprentissages sont insuffisants, et où les enseignants ne sont pas qualifiés ou pas suffisamment payés. Ces derniers doivent aussi être en mesure de promouvoir un environnement équitable.