Le présent écrit fait un état de la relation entre la femme, l’esclavagisme et la religion dans la réalité antillaise. En se basant sur trois principes pour déconstruire le rapport entre l’esclave et l’individu qui le possède, soit la domination, la propriété et la stratégie de pédagogie. De l’analyse de ces trois composantes, les auteurs ont dégagé deux tendances. La première étant que le corps de la femme ne lui appartient pas et le second que malgré le système en place qui se veut oppressant, l’esclave ne sortira pas dans l’espace public.

La question du rôle des femmes dans la construction de l’État au cours de la période 1804-1859 n’a pas été véritablement abordée. C’est l’un des champs intéressants à explorer. En attendant, à travers la présentation de trois historiens ayant évoqué le rôle des femmes dans la lutte révolutionnaire, Sabine Manigat soulève un pan du problème.

Atteindre le développement tel qu’on l’envisage, c’est-à-dire inclusif et durable, va au-delà de la recherche de l’égalité entre les hommes et les femmes. Si l’égalité des sexes est une condition sine qua non de développement, la définition d’un partenariat entre les hommes et les femmes est également un moyen indispensable pour obtenir des résultats palpables dans les différents secteurs, qu’ils soient politique, économique, social ou environnemental.