Cette étude analyse les inégalités de genre et les dynamiques d’exclusion sociale, en proposant des recommandations concrètes pour renforcer l’inclusion et l’autonomisation des femmes et des groupes marginalisés en Haïti. Une ressource clé pour les ONG et agences de développement. (Résumé par Mouka)

Ce travail dirigé s’intéresse aux féminicides politiques des femmes politiques et militantes de gauche qui se positionnent sur des enjeux de société. Ces positionnements concernent entre autres soient, les minorités visibles, leurs engagements sur des sujets tels la corruption ou encore les droits des femmes dans leur pays d’origine. Aussi, ce travail s’inscrit dans une démarche inductive basée sur les expériences et les trajectoires politiques des femmes et militantes de gauche assassinées.

Après la chute de la dictature en 1986, Haïti connaît un bouleversement politique majeur culminant par le renouveau du mouvement social haïtien, qui inclut celui de la relance du féminisme haïtien. Dans ce processus, la marche des femmes du 3 avril 1986 constitue un moment évènement, une date de référence à partir de laquelle se structure la mémoire des luttes post-1986 des femmes.

Tous droits réservés. Republié avec l'autorisation du·de la détenteur·rice du droit d'auteur et de l'éditeur·rice, Ministère à la Condition féminine et aux Droits des femmes.

L’exploitation sexuelle est un phénomène mondial (Fondation Scelles, 2019 ; Association Y des femmes de Montréal [YWCA], 2012) qui prend de l’ampleur en Haïti, société caractérisée par la domination masculine et les rapports inégalitaires entre les femmes et les hommes, par la dégradation de la situation politique qui influence les conditions socio-économiques des familles précaires, et un faible niveau d’éducation (Organisation Internationale du Travail, 2003).

Après la grande mobilisation féministe à la suite du départ des Duvalier, de nombreuses militantes, convaincues de la nécessité d’investir les espaces décisionnels de l’État, ont travaillé jusqu'à la création du ministère à la Condition féminine et aux Droits des femmes (MCFDF) en 1994. Entretien avec la première titulaire du ministère, Lise Marie Déjean.

On August 9, 1946, a femme du peuple (woman of the people) walked into the Legislative Palace in Port-au-Prince, Haiti. She entered the building as members of the National Constitutional Assembly deliberated women’s voting rights. She pressed through the crowd of politicians and curious onlookers, making her way toward a section reserved for women. There, the elite and middle-class members of Haiti’s first women’s rights organization, the Ligue Féminine d’Action Sociale (LFAS), were seated, listening to assembly representatives’ impassioned debate.

Tous droits réservés. Republié avec l'autorisation du·de la détenteur·rice du droit d'auteur, Kay Fanm.

Tous droits réservés. Republié avec l'autorisation du·de la détenteur·rice du droit d'auteur, Kay Fanm.

Tous droits réservés. Republié avec l'autorisation du·de la détenteur·rice du droit d'auteur, Kay Fanm.