Un sit-in silencieux a eu lieu à Port-au-Prince, le 29 octobre 2003, à la suite des funérailles de Danielle Lustin. Environ 150 personnes, notamment des femmes, se sont réunies pour protester contre les morts « injustes et gratuites » qui ont eu lieu en Haïti. Ce texte pointe du doigt l’absence d’intervention policière face aux agressions, d’abord verbales puis physiques, que les manifestantes ont subies.
Ce document remet en cause le pouvoir dans son sens politique et rejette son fondement patriarcal de façon à refuser la continuité des souffrances créées socialement pour les femmes.
La Coordination nationale de plaidoyer pour les droits des femmes (CONAP) prend position contre une reconstruction d’Haïti qui reproduit l’exclusion et l’exploitation des hommes et des femmes qui produisent les richesses sans en bénéficier. Elle revendique une rupture avec les rapports d’oppression et de dépendance et une économie articulée par et pour le peuple haïtien. (Résumé par Mouka)
La Concertation nationale contre les violences faites aux femmes a pour objectif d’aider les femmes et les filles victimes de violences de genre par la suggestion de nouvelles politiques. Ce rapport, alimenté par les organisations, les institutions étatiques et les ONG internationales, recueille les données de 2 240 cas de violence envers les femmes sur 3 098 cas en tout sur une période de deux ans, soit de juillet 2009 à juin 2011. Ces violences sont sexospécifiques et ont des conséquences physiques, sexuelles et psychologiques sur de nombreuses femmes.
In follow-up to Commission on Human Rights resolution 1999/77, entitled “Situation of human rights in Haiti”, in which the Commission reiterated its call to the Special Rapporteur on violence against women to consider favourably the invitation by the Government of Haiti to visit the country, the Special Rapporteur visited Haiti from 14 to 17 June 1999.
Violences conjugales, inceste, pédocriminalité, milieu carcéral: ce sont les principaux thèmes qu’explore le court-métrage «Twa fèy ». Réalisé par la belge Éléonore Coyette et l’haïtienne Séphora Monteau, il est est en compétition au Festival Films Femmes Afrique.
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More than 6 months after the earthquake, Haitians — and particularly Haitian women — continue to struggle. Danielle St. Lot has held several positions in Haiti's government, and has spent much of her career focused on promoting women's rights. St. Lot talks about the role of women in the rebuilding process.