Le projet d’appui à la lutte contre les ITSS et le VIH-sida en Haïti (PALIH), qui s'est déroulé dans des communes de l’Artibonite entre 2002 et 2007, est une initiative de deux ONG canadiennes visant à contribuer durablement à la réduction de la transmission des ITSS et à en minimiser les impacts. Bien que le projet n'ait initialement pas abordé les violences faites aux femmes, l’augmentation des agressions sexuelles dans le contexte de la crise politique de 2004 a amené le projet à introduire en 2005 un volet de lutte contre les violences faites aux filles et aux femmes.

Ce rapport fait état des activités réalisées entre 23 février 2013 et le 30 juin 2015 dans le cadre d’un contrat de recherche (no. 107108-00020699-013) accordé par le Centre recherche sur le développement international [CRDI] sur une partie des impacts de l’arrivée des interventions humanitaires internationales en Haïti après le tremblement de terre de janvier 2010. Cette recherche révèle que les infrastructures haïtiennes en place de lutte contre la violence faite aux femmes ont été ébranlées, voire affaibli dans certains cas, suite à ces interventions.

1999, des femmes victimes de viols collectifs durant la période du coup d'état militaire de 1991 à 1994, décident de monter une pièce de théâtre pour exorciser les démons qui les habitent, et réclamer une justice qui tarde à être rendue. Elles font appel pour cela, à des professionnelles de l'écriture et de la mise en scène. Avec Michèle Lemoine qui doit écrire le texte principal, le film va révéler ces histoires en s'attachant particulièrement à celle d'Iphémie, Jean-Pierre et de ses enfants.

Ce document analyse quatre types de violence exercée contre les femmes en Haïti, soit la violence conjugale, la violence sexuelle, la violence contre les femmes en période de répression généralisée et la violence contre les personnes en situation de handicaps.

L'étude « Notre Première Intention » de l'équipe PAPAVF expose de manière détaillée la réalité troublante de la violence à l'encontre des femmes en Haïti. Elle révèle que les femmes et les filles sont confrontées à des formes multiples de mauvais traitements, incluant des violences physiques, psychologiques et sexuelles, répandues dans tous les aspects de leur vie quotidienne. Cette violence se perpétue dans un contexte de crise politique, sociale et économique, exacerbant leur vulnérabilité.