Pendant la dernière décennie, la présence des filles et des femmes a progressé de manière considérable dans la majorité des filières techniques et universitaires, sauf celles liées aux sciences, à la technologie, à l’ingénierie et aux mathématiques (STIM). Force est de constater que certains facteurs continuent de freiner le choix d’une carrière technoscientifique chez les femmes.
Haiti Perspectives
Représentation des femmes dans le corps professoral universitaire haïtien et les instances de décision
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Cet article expose l’état des inégalités de genre qui sévissent dans le système universitaire haïtien eu égard à la représentation des femmes et à la reproduction des rapports sociaux de sexe. Il résulte de ces réflexions qu’en dépit d’une « féminisation » de la population estudiantine, notamment dans les universités privées haïtiennes au cours des vingt dernières années, le corps académique et administratif reste profondément marqué par une ségrégation masculine.
La femme haïtienne, agente de changement et actrice du développement
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Environ 50,5 % de la population haïtienne forme la gent féminine, selon les estimations officielles pour 2010, soit un total de 5 091 483 femmes et filles dans le pays. Parmi elles, 65 % sont âgées de moins de 30 ans et 35 % ont moins de 15 ans. Planifier le développement socioéconomique d’Haïti, travailler au progrès de la société haïtienne ne sauraient se faire sans l’intégration complète de « l’autre moitié» de sa population.
Violences faites aux femmes en Haïti : État des lieux et perspectives
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Aborder la problématique de la condition des femmes haïtiennes, c’est atteindre un niveau de conscience aigüe des discriminations et violences dont les femmes sont les victimes les plus pathétiques. C’est également reconnaître le travail des pionnières et les efforts multiples consentis ces 25 dernières années par les organisations féministes et des organisations de femmes pour développer chez des actrices et des acteurs sociaux une conscience sociale relative, entre autres, aux droits des femmes, à leur participation citoyenne et à leur autonomisation.
Réponse institutionnelle aux obligations créées par les conventions internationales
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La République d’Haïti a signé et ratifié deux conventions internationales relatives aux femmes. L’une à caractère mondial, la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes CEDAW, connue sous le sigle CEDEF, sous l’égide de l’ONU en 1981, et l’autre à caractère régional, la Convention interaméricaine pour la prévention, la sanction et l’élimination de toutes les formes de violence à l’égard des femmes, mieux connue sous le nom de «Belem do Para», sous l’égide de l’OEA en 1996.
La représentation paritaire dans la conduite des affaires publiques en Haïti : Un objectif démocratique à atteindre
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L’espace du pouvoir politique en Haïti reste marqué par le poids des stéréotypes. Les femmes haïtiennes sont confrontées à des obstacles structurels et culturels qui les maintiennent en dehors des sphères du pouvoir politique. Le regard que portent les personnes interviewées sur l’univers politique haïtien est à la fois teinté d’espoir et de désenchantement.
Participation politique des femmes : Qu’est-ce qu’on gagne ?
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L’article pose la question du rapport des femmes à la politique. L’expérience historique révèle que l’égalité ne découle pas naturellement du droit et le féminisme analyse donc les rapports de genre en fonction de la question du pouvoir. Trois questions sont débattues à propos du cas d’Haïti : Qu’est-ce qui conditionne la participation politique des femmes? Des mesures spéciales pour promouvoir cette participation sont-elles légitimes? Et surtout: les femmes font-elles la politique autrement?
La sécurité des femmes haïtiennes, une préoccupation à intégrer dans les pratiques du pays
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La violence, la criminalité, voire l’insécurité globale sont des facteurs empreints d’une certaine complexité qui handicape diverses sphères de la vie des femmes. Le présent article cherche à analyser des voies pour favoriser la mise en oeuvre de mesures sécuritaires pour les femmes ainsi que la réduction de leur vulnérabilité. En fait, l’élaboration de toute stratégie d’action nécessite l’intégration systématique de la dimension de genre, afin de mieux comprendre la complexité des réalités des femmes pour répondre adéquatement à leurs besoins.