En 2005, Haïti a ratifié la Convention de Bejing pour les droits des femmes. Plus d’une décennie plus tard, l’État haïtien présente à la convention ce qui a été mis en place conséquemment à ces engagements.
Ce document met en évidence les avancées et les facteurs qui affectent la réalisation des droits des enfants et des femmes en Haïti, en mettant l’accent sur les principaux défis et en proposant des pistes de solutions. Cette analyse est centrée sur quatre thèmes jugés prioritaires et se rattachant aux principaux domaines d’intervention de l’UNICEF en Haïti : éducation, santé, accès à l’eau potable et aux infrastructures d’assainissement, et protection de l’enfance.
Le Comité pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes a examiné en mars 2016 le rapport d'Haïti sur les mesures prises par ce pays pour mettre en œuvre les dispositions de la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes.
Pour corriger les inégalités et les discriminations criardes entre l’Homme et la femme, Haïti a, en 2014, élaboré le document de Politique d’égalité Femmes Hommes basé sur les principes d’égalité; d’équité, de non-discrimination; d’inclusion sociale; et de cohérence et transparence. Ce document comprend quatre chapitres. Le premier chapitre renvoie aux inégalités de genre. Les fondements, la vision et les principes directeurs en constituent le deuxième chapitre. Le troisième présente les orientations et objectifs stratégiques qui guideront les mesures à prendre.
La détention des femmes soulève plusieurs interrogations sur ses impacts sur les familles. Une enquête a été mise de l’avant auprès de certaines détenues afin de mieux comprendre les multiples conséquences de la privatisation de liberté. Le Mouvement des femmes haïtiennes pour l’éducation et le développement (MOUFHED) encourgae les citoyens et citoyennes à adopter une perspective différente face à la détention de ces femmes. (Résumé par Mouka)
Ce texte, présenté par Myriam Merlet lors d'une rencontre féministe en 2002, aborde la question de l'avortement en Haïti et les obstacles à sa dépénalisation. L'auteure argue que le tabou social entourant l'avortement se cache souvent derrière des arguments religieux, même parmi les alliés supposés du mouvement féministe. Elle souligne le paradoxe entre la criminalisation officielle de l'avortement et son acceptation tacite dans la société haïtienne, où la pratique est courante mais gardée sous silence.