The military regime that ousted democratically elected president Jean Bertrand Aristide from power in a September 1991 coup d'etat remained in control of Haiti under the leadership of General Raoul Cedras until September 1994, when a U.S.-UN military intervention paved the way for Aristide's return one month later.

The international response to Haitiís earthquake, involving billions of dollars and led by the U.S. and U.N., comes with many problems. Notable ones are control of aid dollars, imposition of economic reconstruction plans, and militarism. Moreover, the Haitian state and grassroots have largely been denied formal opportunities to shape, or even engage in, the process. Nevertheless, ordinary Haitian citizens are engaged in their own humanitarian aid.

Contexte. En Haïti, entre 2007 et 2013, l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) a financé le Multi-Year Assistance program (MYAP) avec pour objectif principal la réduction de l’insécurité alimentaire dans les communautés les plus vulnérables. L’autonomisation économique des femmes constituait l’un des piliers du MYAP. En effet, les études ont montré qu’une croissance des revenus des femmes avait des retombées positives sur la nutrition et sur la santé du ménage.

Bien qu’initialement les interventions extraétatiques se voulaient basées sur une prétention de solidarité internationale, l’aide humanitaire postséisme a eu des conséquences négatives sur la reconstruction de la société, particulièrement pour la cause des droits des femmes. Les acteurs internationaux ont involontairement nui aux mouvements sociaux et le rôle des femmes dans la reconstruction de l’État s’est vu camouflé.

Après le tremblement de terre de 2010, une vague d’acteurs a envahi Haïti, des ONG, des OI mais aussi d’autres États, etc. Les interventions internationales étaient justifiées par une solidarité internationale. Tout du moins, c’est ce que les médias occidentaux ont projeté dans leurs couvertures des évènements. Dans le portrait dressé par ceux-ci, les ressources extraétatiques sont venues comme des sauveurs pour aller chercher sous les décombres la veuve et l’orphelin.

Ce document est un rapport de mandat de l’Organisation des Nations Unies pour les femmes. Le projet était de mettre en place diverses mesures afin de favoriser le rapport entre les femmes et le politique. La participation des femmes dans la sphère politique étant en progressive augmentation depuis la fin du régime des Duvalier, l’objectif était de soutenir cette tendance.

The United Nations Stabilization Mission in Haiti (MINUSTAH) has been marred by reports of sexual exploitation and abuse (SEA) perpetrated against local women/girls. However, there is very limited empirical evidence on the community’s perceptions regarding these sexual interactions. Through a mixed-methods approach, this article examines community experiences and perceptions of SEA, with three prominent themes arising: peacekeepers as tourists, peacekeepers as sexual exploiters and abusers, and peacekeepers as ideal partners.

In spite of an absence of quantitative data, it is generally accepted that sexual and gender based violence against women and girls in the camps are widespread in Haiti. Anecdotal evidence suggests that Sexual and Gender-Based Violence (SGBV) is on the rise due to increased economic and social vulnerabilities of persons living in camps. While SGBV was prevalent in Haiti prior to the earthquake, living conditions of 800,000 Haitians (particularly in more than 1,000 Internally Displaced Person (IDP) camps and spontaneous settlements) have exacerbated these existing vulnerabilities.

Trois ans plus tard, les conséquences du séisme de janvier 2010 en Haïti sont toujours visibles. Le processus de reconstruction a été entamé avec une participation active des femmes haïtiennes. Ce rapport regroupe les témoignages de sept femmes sur les résultats de cette intervention cherchant à placer les communautés locales au centre des décisions. Cette approche se veut de renforcer les capacités de la population et du gouvernement. Le support financier de la communauté internationale reste nécessaire dans l’affrontement des défis de la reconstruction et le développement d’Haïti.

The position of the Women Human Rights Defenders International Coalition on the aftermath of the earthquake in Haiti.
« Human rights are often set aside as an ‘extra’ in emergency response, i.e., there is no time to assess the specific issues, we go with what we know. » -Jane Barry