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Chemins critiques
La violence à l'égard des femmes : Une violation constante des droits de la personne
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En utilisant le viol des femmes comme arme politique, le coup d’État militaire de septembre 1991 a porté à l’avant-scène la question de la violence spécifique exercée contre les femmes. La société haïtienne a dû alors non seulement affronter une répression systématiquement organisée ciblant particulièrement des populations marginalisées, coupables d’avoir voulu se poser en tant qu’actrices sociales et interlocutrices politiques — mais, également, faire face à l’horreur des viols collectifs.
Jean Price-Mars préfacier des littéraires : Occupation américaine d'Haïti (1915-1934)
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Dans cet article, Darline Alexis discute de l’influence de Jean Price-Mars sur la société haïtienne, et notamment de sa contribution au mouvement indigéniste. Elle analyse les préfaces rédigées par Price-Mars pendant l’occupation américaine d’Haïti pour trois œuvres : Le Baiser de l’Aïeul de Dominique Hippolyte, La Montagne ensorcelée de Jacques Roumain et La blanche négresse de Cléante Desgraves Valcin. Elle se questionne sur la signification du choix de ces œuvres et sur la façon dont ces préfaces s’inscrivent dans la pensée de leur auteur.
Quand la race croise le genre : Le fondement des sociétés antillaises
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Madame Mulot, sociologue spécialisée dans les sociétés antillaises depuis deux décennies, porte son travail de recherche sur la matrifocalité, motivé par une expérience personnelle marquante, soit l'absence de son père guadeloupéen. Son travail interroge les rôles familiaux et conjugaux aux Antilles, revisitant la construction sociale des identités sexuelles et parentales, tout en analysant l'héritage colonial des catégorisations raciales et sexuelles, incarnées aujourd'hui par les chabins et les chabines. (Résumé par Mouka)
Sur les pas d’un certain « vieux os »
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Cet article discute de l’œuvre Pays sans chapeau, de Deny Lafferrière, où il raconte son retour en Haïti après 20 ans d’absence. Il expose son voyage avec une narration personnelle où il revisite son pays ainsi que les gens qui y sont restés. L’auteure observe les différentes réalités sociales, ainsi que les contradictions de la capitale haïtienne. L’œuvre fait part du vécu de l’auteure qu’elle exprime par ses sens.
Cinéma en Haïti : Regard du côté des femmes ou la force de l'image
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L’auteure utilise l’angle de la culture cinématographique pour appuyer sa thèse plaidant que les stéréotypes basés sur le genre sont présents dans tous les aspects sociétaux et culturels en Haïti. Elle dénonce le rôle « traditionnel » qu’occupent les personnages féminins dans le cinéma. Uniformément, les personnages féminins vont être effacés et avoir les comportements associés au rôle de femme au foyer. Ces façons de considérer les femmes à l’écran viennent ainsi avoir un impact négatif dans la diffusion culturelle. (Résumé par Mouka)
Écriture et dissemblance
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Cet article porte sur Stéphane Martelly, auteure, critique et poétesse haïtienne. Il discute de l’importance de ses œuvres dans la littérature haïtienne ainsi que des aspects théoriques et interdisciplinaires qu’elle apporte aux études littéraires. Se concentrant principalement sur son ouvrage Jeux de dissemblance, l’auteur revient sur les éléments du féminin et de la folie qui sont interrogés par Stéphane Martelly et qui font d’elle, une écrivaine dépassant le cadre commun des études critiques. (Résumé par Mouka)