La question du rôle des femmes dans la construction de l’État au cours de la période 1804-1859 n’a pas été véritablement abordée. C’est l’un des champs intéressants à explorer. En attendant, à travers la présentation de trois historiens ayant évoqué le rôle des femmes dans la lutte révolutionnaire, Sabine Manigat soulève un pan du problème.

Ce livre traite des normes traditionnelles entourant le plaçage dans la société haïtienne, c’est-à-dire, une pratique familiale qui consiste à unir un homme à plusieurs femmes par des liens qui équivalent à un mariage. Les droits coutumiers encadrent cette tradition par des rites et des empêchements. Plusieurs règles entourent les vies des familles de l’homme, comme la hiérarchisation de ses femmes, la nécessité de leur procurer une terre à toutes et les droits de succession égaux des garçons.

Le présent écrit réalise un état des faits sur l’influence du féminisme haïtien avant et postséisme. L’élément saillant dans la thèse qu’avance l’auteure est que bien que le mouvement de revendication soit féministe, les causes que celui-ci apporte sont basées sur des luttes plus larges. Ainsi, la dénonciation de la pauvreté profonde, la dénonciation du sexisme systématique présent dans le milieu politique et du travail sont des réclamations envers l’État se caractérisant par une lutte à grande échelle, réforme sociale, réformes étatiques, éducation, etc. pour lutter contre la pauvreté.

Dans cet écrit, l’auteure présente à la fois le système juridique civil français et le système juridique civil haïtien. Conséquemment à leur histoire bien différente, chacun des États a évolué différemment. Dans le cas d’Haïti, le point qui ressort le plus est la métamorphose de la parenté. En effet, le fait que les esclaves ne possédaient pas le droit à la filiation vient créer un changement important dans la structure familiale. De plus, l’institution du mariage est un legs français, dans les faits, le mariage était un rite peu pratiqué.

Selon le Rapport du Haut-Commissariat aux droits de l’homme des Nations Unies, la discrimination basée sur le genre est un enjeu auquel la société civile haïtienne doit faire face. Dans le cas précis de ce rapport, ce qui se dégage est que cette considération sociétale apporte des enjeux supplémentaires qui se superposent et alourdissent les structures étatiques. En effet, le rapport a comme objet les réponses de la police et du système juridique face aux plaintes pour viol.

Durant la période entre la fin du régime et le séisme, l’instabilité fut un facteur contribuant à l’augmentation des problématiques de viol et d’une hausse de violence basée sur le genre. En effet, durant le régime, le viol fut utilisé comme une façon d’assoir le régime et d’affirmer son pouvoir (dégradants, tortures). La violence étant légitimée par le politique, elle reste présente dans les mœurs de beaucoup. Aussi, pour toutes les victimes du régime, nombreuses sont celles qui souffrent de troubles psychologiques ou physiques conséquents. (Résumé par Mouka)

This technical note encompasses Haiti's gender assessment, evaluates the success of gender specific actions implemented between 2011-2017, and presents a Gender and Transport Action Plan (GAP). The GAPs main aim is to guide investments in Haiti's transport sector in conceptualizing and designing gender-sensitive transport projects. By proposing specific gender actions and outcomes, the GAP establishes a clear path to integrate a gender dimension into operations design, implementation and, monitoring and evaluation.

Background: Reliable evidence of the frequency and severity of human rights abuses in Haiti after the departure of the elected president in 2004 was scarce. We assessed data from a random survey of households in the greater Port-au-Prince area.

This book review examines the recent publication, Gender and Violence in Haiti: Women’s Path from Victims to Agents by Benedetta Faedi Duramy. Duramy provides an in-depth contextualized discussion of sexual violence in Haiti, where she examines the role that women survivors of sexual violence play as perpetrators of violence. Duramy engages personally with female victim-survivors to gain insight as to the daily threat of violence they experience and their motiva- tions for participating in this widespread conflict.

The study of vulnerability constitutes a central axis in research work on sustainability. Social vulnerability (SV) analyzes differences in human capacity to prepare, respond and recover from the impact of a natural hazard. Although disasters threaten all the people who suffer from them, they do not affect all members of society in the same way. Social and economic inequalities make certain groups more vulnerable. Factors such as age, sex, social class and ethnic identity increase vulnerability to a natural disaster.