Quand Lyonel Trouillot a publié son dictionnaire de la rature, je ne m'attendais pas à ce qu'il y ait le mot femme dedans; quelle ne fut pas ma surprise, somme toute agréable, d'y trouver et le mot femme, et le mot homme, comme des ratures du verbe. Cela m'a donné l'idée d'écrire ma propre définition du mot femme. Femme: nom masculin, variable. Ce texte est à prendre comme un diptyque. Il est composé de deux parties distinctes.
récits
Beyond Poto Mitan: Challenging the “Strong Black Woman” Archetype and Allowing Space for Tenderness
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In this article, we contend that the “strong Black woman” archetype constricts expressions of Black womanhood and girlhood and thus limits individual and collective liberation. We maintain that strength need not preclude tenderness, highlighting two forms: wounded tenderness—a raw and aching feeling pointing to the vulnerability of human beings—and liberated tenderness, a practice of meeting woundedness with embodied awareness and gentleness.
Traveling a Hard Road: Rites of Passage to Adulthood for Females of Haitian Descent Living in the Dominican Republic
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This article examines the rites of passage for poor girls of Haitian descent living in the Dominican Republic. In the Dominican context, preparation for and the transition to wife and mother historically served as an important rite of passage to an adult identity. Industrialization and the global discourse surrounding young motherhood increasingly challenges this culturally sanctioned practice. No research has examined how perceptions around rites of passage to an adult female identity are evolving across generations within the Spanish Caribbean.
Mémoire d'une amnésique
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Dans ce récit où les souvenirs s’entremêlent, Lili/Paul, une petite fille devenue adulte raconte sa vie, entre Port-au-Prince, New York et Montréal. Avec en arrière-plan les stigmates de la première occupation américaine en Haïti, Mémoire d’une amnésique nous mène du pays natal de l’écrivaine encore sous l’emprise du régime Duvalier, jusqu’au Québec en ébullition des années 1970. Jan J. Dominique y explore la mémoire, le racisme, l’écriture au féminin, le désir, les rapports entre les hommes et les femmes et, bien sûr, l’amour.
La Célestine
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Pendant les bouleversements du déchoukaj, la chute de la dictature haïtienne, Mireille, une enseignante passionnée de littérature, est fascinée par une vieille femme croisée par hasard dans les rues de Port-au-Prince. Sous l’emprise de cette rencontre, la jeune femme veut écrire l’histoire de celle qu’on appelle la Loca, mais les récits contradictoires sur la vie de celle-ci perturbent Mireille, qui ne sait plus où trouver la vérité. Jeu du destin, elle se lie alors d’amitié avec Pierre, un poète dont l’aïeule cubaine cache, elle aussi, ses secrets.
La famille Renaud
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Autorisé par la loi canadienne sur la durée du droit d'auteur.
Rose-Mercie
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Rose-Mercie n’a que 16 ans lorsque elle épouse sous la pression de sa mère Ange Peretti, riche négociant français installé au Cap-Haïtien. Peu après, sa vie bascule : nous sommes en 1915, Ange est mobilisé pour combattre en France. Elle lui annonce alors qu’elle est enceinte. En Haïti, les factions politiques se déchirent. Les Américains fidèles à la doctrine de Monroe, « l’Amérique aux Américains », débarquent pour établir l’ordre, mais aussi pour garantir leurs intérêts économique et commerciaux.
Visages de femmes, portraits d'écrivains
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Partant du constat que peu de femmes figurent dans la littérature haïtienne, particulièrement dans le genre du roman, Gardiner se questionne sur la discrimination volontaire ou inconsciente envers les romancières notamment Cléante D. Valcin et Annie Desroy. À travers les romans de quatre auteures contemporaines : Marie Chauvet, Adeline Moravia, Marie-Thérèse Colimon-Hall et Liliane Devieux-Dehoux, l’auteure étudie le visage de la femme haïtienne et par extension les portraits des écrivaines qui les ont dépeintes.