Ertha Pascal Trouillot. Une femme qui, ses humanités achevées, s'adonna à l'étude du Droit. Avocat le 8 octobre 1971, elle exerça sa profession aux côtés de son épux, Me Ernst Trouillot, alors Bâtonnier de l'Ordre des Avocats du Barreau de Port-au-Prince. Le 25 janvier 1979, elle prêta serment comme Juge au Tribunal Civil de la Capitale. C'est la première fois depuis l'Indépendance Nationale qu'une femme siège au Palais de Justice, comme Juge à part entière, statuant sur toutes affaires de la compétence du Tribunal Civil.

En 2005, Haïti a ratifié la Convention de Bejing pour les droits des femmes. Plus d’une décennie plus tard, l’État haïtien présente à la convention ce qui a été mis en place conséquemment à ces engagements.

Ce document met en évidence les avancées et les facteurs qui affectent la réalisation des droits des enfants et des femmes en Haïti, en mettant l’accent sur les principaux défis et en proposant des pistes de solutions. Cette analyse est centrée sur quatre thèmes jugés prioritaires et se rattachant aux principaux domaines d’intervention de l’UNICEF en Haïti : éducation, santé, accès à l’eau potable et aux infrastructures d’assainissement, et protection de l’enfance.

Pour corriger les inégalités et les discriminations criardes entre l’Homme et la femme, Haïti a, en 2014, élaboré le document de Politique d’égalité Femmes Hommes basé sur les principes d’égalité; d’équité, de non-discrimination; d’inclusion sociale; et de cohérence et transparence. Ce document comprend quatre chapitres. Le premier chapitre renvoie aux inégalités de genre. Les fondements, la vision et les principes directeurs en constituent le deuxième chapitre. Le troisième présente les orientations et objectifs stratégiques qui guideront les mesures à prendre.

Au vrai, le traitement différentiel fait à la femme dans la législation haïtienne est très onéreux pour le pays, parce qu'il constitue une perte énorme d'énergie d'une fraction importante du capital humain national.
Dr. François Duvalier.

La détention des femmes soulève plusieurs interrogations sur ses impacts sur les familles. Une enquête a été mise de l’avant auprès de certaines détenues afin de mieux comprendre les multiples conséquences de la privatisation de liberté. Le Mouvement des femmes haïtiennes pour l’éducation et le développement (MOUFHED) encourgae les citoyens et citoyennes à adopter une perspective différente face à la détention de ces femmes. (Résumé par Mouka)