Après le tremblement de terre de 2010, une vague d’acteurs a envahi Haïti, des ONG, des OI mais aussi d’autres États, etc. Les interventions internationales étaient justifiées par une solidarité internationale. Tout du moins, c’est ce que les médias occidentaux ont projeté dans leurs couvertures des évènements. Dans le portrait dressé par ceux-ci, les ressources extraétatiques sont venues comme des sauveurs pour aller chercher sous les décombres la veuve et l’orphelin.

L‘auteure réalise un état des faits sur la manifestation des divers courants féministes observable dans son objet d’étude, le Québec. Les féministes se divisent ainsi en trois branches distinctes, s’étant développées chronologiquement en réaction à diverses évolutions sociétales. Il y est présenté la différence entre les mouvements et plus précisément les raisons qui font que l’approche empirique font du féminisme populaire l’approche méthodologique la plus scientifique.

La fin de la première partie du 20e siècle a apporté avec elle une ouverture sur le monde et une illusion de prospérité globalisante. Avec le rapide développement émerge une bourgeoisie. Outre le statut social, la vision de la femme sur sa place dans la société va diverger. Une rupture va prendre place entre les milieux urbains et les milieux ruraux. Les premiers vont se composer de femmes de la bourgeoise s’associant à un vison influencé par l’occident avec notamment la femme hors du marché du travail et souvent à la maison.

Le présent document est composé de deux éléments distincts se rapportant au même enjeu ; celui de la signature d’un accord entre Haïti et les États-Unis. Cette signature légitime l’ingérence étasunienne dans les marchés financiers haïtiens en outre passant toutes les instances politiques haïtiennes. La première archive est une lettre datée de 1933, destinée au Secrétaire d’État rédigée par la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté. Cet écrit témoigne de la présence de groupes féministes militants exerçant une influence suffisante pour interagir avec le Politique.

Le présent écrit réalise un état des faits sur l’influence du féminisme haïtien avant et postséisme. L’élément saillant dans la thèse qu’avance l’auteure est que bien que le mouvement de revendication soit féministe, les causes que celui-ci apporte sont basées sur des luttes plus larges. Ainsi, la dénonciation de la pauvreté profonde, la dénonciation du sexisme systématique présent dans le milieu politique et du travail sont des réclamations envers l’État se caractérisant par une lutte à grande échelle, réforme sociale, réformes étatiques, éducation, etc. pour lutter contre la pauvreté.

L’auteure présente par l’intermédiaire de l’analyse d’un roman, l’impact du construit social autour de la place de la femme dans le mariage. L’idée étant de mettre de l’avant qu’une jeune fille, pour être une « bonne fille », doit bien se marier et n’aspire qu’à cela. Par son analyse, l’auteure démontre que ce construit social est une forme d’aliénation du genre féminin. L’incitation des pairs venant à la fois de l’entourage immédiat des femmes et à la fois de l’influence européenne et de ses modes changeantes. Morale, être une bonne femme est un objectif de vie, importance du paraitre.

L’auteure vient présenter les différents mouvements féministes observés sur son terrain d’étude, Haïti. Les divers courants vont apparaitre en réaction à divers phénomènes sociétaux. Il est ainsi possible de cataloguer les mouvements féministes en diverses branches : le féminisme libéral, le féminisme marxisme (lénisme et orthodoxe), le féminisme populaire et le féminisme radical.

Depuis la chute du régime dictatorial des Duvalier, Haïti s’est lancé dans une transition démocratique qui a permis l’émergence des mouvements féministes. Ceux-ci ont continués de lutter pendant plus de 25 ans malgré les instabilités politiques persistantes. Cet article déduit que les féministes haïtiennes s’inscrivent dans le courant démocratique parce qu’elles cherchent un gouvernement à l’écoute des revendications des citoyens. Aujourd’hui, le mouvement est confronté, une fois de plus, au contexte politique à caractère autoritariste du pays.

This essay reflects on Haitian radicalism by looking at the life and the works of novelist Marie Vieux Chauvet (1916–73). Though increasingly a subject of interest for scholars of Haitian women's literature and of Haitian feminism, Chauvet's work is only rarely considered alongside that of more politically visible figures such as Jacques Roumain, Jacques-Stephen Alexis, and René Depestre. Chauvet's exceptionalized status has much to do with her nonparticipation in the gender-bound political culture of her time.

In Haiti, madan sans have for centuries personalised economics through a sistem pratik that has institutionalised market operations by connecting buyers and sellers. This study - based on 77 interviews, mainly (73%) with madan saras from northern Haiti - exposes gender-based violence (GBV) towards Black women entrepreneurs, examining the views of the madan saras about their work and using the framework of Black feminist theory to contextualise their experience.