On considère volontiers que les femmes auraient été perpétuellement opprimées aux époques passées, et que la modernité seule les aurait libérées. Sans être tout à fait faux, ce schéma mérite néanmoins d’être nuancé. Outre que la période moderne n’a pas toujours été tendre avec la condition féminine, l’histoire nous donne aussi l’exemple de sociétés qui accordèrent au féminin une place bien plus positive qu’on ne l’imagine.

Les écoles implantées dans les colonies des îles n’étaient pas nombreuses et mal organisées, plusieurs parents envoient leurs enfants dans des collèges en France. L’établissement d’un pensionnat au Cap à Saint-Domingue devient important pour l’administration coloniale afin de faciliter l’accès scolaire aux filles créoles, souvent gardées à la maison. Les colons croient fortement, à cette époque que les filles qui restent à la maison adoptent un mauvais comportement à cause de leur exposition aux esclaves noirs.

An analysis of the historical records of the Haitian Etat Civil, shows how rural Haitian women strategically presented themselves within Haitian law and bureaucracy in order to access legal personhood, citizenship and property ownership both for themselves and their families. Based on new archival research, the article further extends our knowledge of rural Haitian society in the nineteenth century, locating Haiti within the context of the historiography of the Caribbean in the post-slavery period.

La Maison Heinrich Heine a consacré le 15 octobre 2014 une soirée à Trois femmes d’Haïti, le dernier cycle de nouvelles d’Anna Seghers, jusqu’alors inédit en France, qui vient de paraître dans la traduction de Bruno Meur aux éditions Le temps des cerises. Au cours de la soirée sont intervenus Hélène Roussel pour présenter ce cycle ainsi qu’un extrait de chaque nouvelle, lu par la comédienne Françoise Lepoix.

This chapter explores the Caribbean ethnography Tell My Horse (1938) by Zora Neale Hurston and how she challenged and shaped the field of anthropology and ethnography in North America. The author states that Hurston being a black woman in the Caribbean diaspora is what led to her semi-disappearance and fall into poverty.

This article discusses the growth and evolution of the women’s movements in Haiti, highlighting its approach to the issue of gender-based violence prior to the end of the Duvalier dictatorship. It explains how this movement located violence in relation to international human rights concerns, to politics in Haiti and to the Haitian human rights movement. It describes how it succeeded in raising public awareness about violence and discrimination against women and its contributions to specific changes in politics and collective attitudes.

Throughout the United States occupation of Haiti (1915–1934), supporters of the armed invasion pointed toward the transportation infrastructure as the principal contribution of the intervention. Although many of the thoroughfares were built using forced labor, Haitian-American contact on roads, bridges, and railways blurred the boundaries between the occupied and the occupiers.

Después de la independencia, paralelamente a la construcción del Estado y a causa del fenómeno receptivo, Haití adoptó el conjunto de los códigos napoleónicos. Esta
transposición, filtrada a través del dogma imperante del monismo estatal, conllevaba el monismo jurídico consustancial. La tradición jurídica fue absorbida por el derecho

Dans une société où le sexisme fait rage, l'évolution de la condition féminine est un processus difficile à consolider. Aujourd'hui, le débat tourne autour de la violence physique faite aux femmes, mais personne n'ose prendre au sérieux la question de la violence morale, psychologique, psychique, voire conjugale, que les femmes haïtiennes subissent au quotidien.Aujourd'hui, les sous-hommes violent les femmes qui se trouvent sous les tentes parce qu'elles sont dans une situation précaire.

This article uses Haitian anthropologist Suzanne Comhaire-Sylvain’s study of burial practices and kinship networks in the rural town of Kenscoff to consider the relationship between rituals for the dead and women’s rights activism following the United States occupation (1915-1934).