Ce livre pose les jalons d’une histoire des femmes haïtiennes, et propose une synthèse des idées sur le thème de la libération féminine à travers le monde.
La femme haïtienne devant la loi
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Ce livre pose les jalons d’une histoire des femmes haïtiennes, et propose une synthèse des idées sur le thème de la libération féminine à travers le monde.
Marilisse (1903) est en quelque sorte le « petit poucet » de la trilogie romanesque de Frédéric Marcelin, évoluant depuis sa parution dans l'ombre de Thémistocle Épaminondas Labasterre et La Vengeance de Mama. Négligé jusqu'ici par la critique, ce troisième roman vaut pourtant le détour. Marcelin délaisse les champs de bataille politiques de ses deux premiers romans pour se pencher ici sur le quotidien des petites gens, parmi lesquels labeur et entraide font office de loi.
La question du rôle des femmes dans la construction de l’État au cours de la période 1804-1859 n’a pas été véritablement abordée. C’est l’un des champs intéressants à explorer. En attendant, à travers la présentation de trois historiens ayant évoqué le rôle des femmes dans la lutte révolutionnaire, Sabine Manigat soulève un pan du problème.
Ce livre traite des normes traditionnelles entourant le plaçage dans la société haïtienne, c’est-à-dire, une pratique familiale qui consiste à unir un homme à plusieurs femmes par des liens qui équivalent à un mariage. Les droits coutumiers encadrent cette tradition par des rites et des empêchements. Plusieurs règles entourent les vies des familles de l’homme, comme la hiérarchisation de ses femmes, la nécessité de leur procurer une terre à toutes et les droits de succession égaux des garçons.
Il s'agit d'un récit à plusieurs voix, écrit sous l'embargo entre 1991 et 1994. À travers l'expérience quotidienne de la vie en Haïti par deux femmes, c'est l'histoire de la chute de la dictature des Duvalier, de la post-dictature et de la transition démocratique qui sont ici relatées au fil des années. Les projections, les rêves et l'imaginaire qui ont sous-tendu le retour et l'arrivée en Haïti y sont évoqués ainsi que les thèmes de l'exil et du voyage.
Ce mémoire étudie la formation du mouvement féministe haïtien en situant cette mobilisation collective dans son contexte sociohistorique. Ayant comme but de détailler et d’analyser diverses phases de sa construction, ce travail aborde l’organisation d'organismes féministes mise sur pied dans le but de créer une subjectivité politique féminine en Haïti. L’auteur désire également comprendre la conception de chacune ainsi que leurs stratégies de luttes. (Résumé par Mouka)
À travers l'image qu'entrevoit une petite fille et qui ne la quittera plus, les espoirs et les désillusions d'un militant, les amours d'une jeune fille dans une bourgade engluée dans la moiteur tropicale, la santé rayonnante et triomphante de Tante Résia, les prémonitions funestes de Martine Durand, les mystères et la poésie de la grande ville, c'est toute la mémoire et le présent d'une île que nous content ces six nouvelles.
Les études sur les sociétés post-esclavagistes de l’Amérique et de la Caraïbe considèrent, en général, le rôle économique des femmes dans les familles comme le signe d'un dysfonctionnement social. Cette thèse rejette cette assertion en évoquant la dimension politique des responsabilités auxquelles ces femmes sont assignées. En Haïti, les femmes sont souvent au centre de leurs familles pour le maintien de la vie. Pourtant, elles sont à la marge des espaces décisionnels dans la société.